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LES BOUCHONS LYONNAIS
Bonjour les gens,
Avant tout, je dois vous confier que toutes mes photos ont été perdues, donc, je vais m'aider des photos du net pour agrémenter mon billet.
je suis très très lyonnaise, perso, je suis arrivée pour la 3eme génération. Ajoute ma fille et ma petite fille, ça calme quand même.
Nappes à carreaux, recettes authentiques, ambiance plébiscitée, les touristes viennent du monde entier pour se restaurant dans les bouchons lyonnais.
Passer à Lyon sans faire une escale par un bouchon lyonnais, c’est comme visiter Paris sans y voir la Tour Eiffel : un blasphème.
Pour vous permettre de briller en société mais aussi pour tordre le cou à un paquet de fausses origines que certains prennent un malin plaisir à colporter voilà la véritable histoire....
A l'époque des canuts, (fin 19e) les cabaretiers avaient l'habitude d'accrocher à la porte, en guise d'enseigne, une botte de branche de pin pour que l'on reconnaisse leur restaurant. En langage lyonnais cette botte s'appelait "bousche" soit faisceau de branchage. Le nom déformé de bouchon est resté jusqu'à nos jours. Sur le carrelage de la sciure.
Dans des bistrots typiques de la capitale de la Gaule romaine, toutes les classes sociales se retrouvent pour ripailler et partager un bon moment. Mais comment sont nés ces bouchons et pourquoi rencontre-t-ils tant de succès ? Comment éviter les usurpateurs d'enseigne ? Appellation labellisée depuis 2012, seuls 27 restos peuvent prétendre au terme Bouchon.
Savez vous que jusqu'à Tokyo nous avons exporté un bouchon, qui lui, est étoilé ?
Pas de chefs étoilés, mais des mères lyonnaises, qui elles seules ont donné naissance à la réputation "gourmet" de la cuisine lyonnaise. Oui, je suis chauvine, et alors j'y vais... elles sont peut être même à l'origine de la gastronomie française. J'y vais fort ? à réfléchir..
Derrière Bocuse ou Georges Blanc il y a une mère
La mère Brazier, la mère Fillioux, la mère Bourgeois, la mère Bizolon, dite aussi mère des poilus. Léa aussi, qui se promenait avait un panneau "attention faible femme ; mais forte en gueule".
Oui chef !!
Tags : lyon, bouchons, mères, cuisine, tradition
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Commentaires
Très frustrant de perdre ses photos, mais tu as bien su composer avec celle du net...
Bravo pour ce petit historique sur les "bouchons" que je ne connaissais pas du tout.
Bonne fin de week-end
3Martine des pentesDimanche 18 Août 2019 à 18:05Une revenante !
Tu devrais faire une suite à ton article pour expliquer (surtout à tes amis non-lyonnais) ce qu'on peut déguster dans ces bouchons, les plats typiques : quenelles, tablier de sapeur, andouillette...
Que des choses légères ! Et... végétariens, s'abstenir !
eh bien d accord Martine, je vais faire un papier bien nourrissant sur la cuisine de ma belle ville
5DanLundi 2 Septembre 2019 à 20:58Je suis heureuse d'apprendre grâce à tes histoiresQuel bonheur gourmand pour le natif Lyonnais (la Croix Rousse) que je suis de lire ce billet sur les beaux et bons restaurants de Lyon ! Les Trois Mariés, je connais peu mais j'adore Au Garet (dans le 1er ) et l'Ouest de Paul Bocuse à Vaise, un délice pour les papilles ! Merci pour l'anecdote de la botte de branche de pin !
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sonatineLundi 9 Septembre 2019 à 19:00
merci pour ce com, ca pourrait presque m'encourager à poursuivre mes balades, lyonnaises ou pas. bonne soirée
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Bonjour Nicole
J'ai ouvert ton blog juste pour voir et je vois que j'ai manqué ce billet gastronomique
Alors vite je me rattrappe ...
Bouchons vous avez dit mais c'est régal de dégustation
Bises amicales
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Ca fait plaisir de te lire à nouveau