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Par Lyon en large le 18 Mai 2011 à 05:22
Dédié à GANESH, le Dieu aux multiples noms et représentations.
Un temple dans l'eau, très très fréquenté, il m'a été rapporté que dans le journée, parfois il y a tellement de monde, qu'on ne voit même plus l'eau.
Ce jour-là il faisait très chaud, J'ai rencontré un jeune homme avec sa petite soeur, je pensais au départ à sa fille
Derrière lui un arbre couvert de vêtements, des demandes de fertilité.
Ici un temple rupestre très ancien, on peut distinguer sur certains pilastes des dates, il peut remonter à quelque 1600 ans
Les fidèles s'immergent quotidiennement entre 6 Heures et 21 heures, pendant le quatrième quartier de chaque lunaison, avec une statue qui est menée hors du temple pour en faire le tour. Ca je ne l'ai pas vu.
toujours des fleurs, une noix de coco comme base de l'offrande
des vêtements, offerts ou abandonnés, récupérés par les femmes
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Par Lyon en large le 12 Avril 2011 à 07:29
un arbre ordinaire, une fleur extraordinaire
d'autres fleurs sans nom connu, mais vous ? vous connaissez qui elles sont ?
les balayeuses
le panier à balai
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Par Lyon en large le 4 Avril 2011 à 07:10
sur la route, une cheminée, de l'eau, des briques
la préparation du mélange
mise en place du four
en attente de cuisson (environ 50.000 briques)
la cuisine, bien rangée
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Par Lyon en large le 18 Mars 2011 à 07:27
La religion est là, partout, dans le rue, sur les maisons, sur le visage, dans la voiture, les temples regorgent de monde, qui ne fait pas semblant de prier. Alors j’ai posé la question à une hindoue parlant le français. Elle m’a dit avec le nombre que nous sommes, s’il n’y avait pas la peur des divinités, ce serait le chaos
les divinités sont nombreuses et possèdent des avatars, pas très commode pour se repérer. Chacune a une responsabilité, la santé, les bienfaits, la réussite etc...
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Par Lyon en large le 4 Mars 2011 à 07:03
COCHIN
Voyage sur les back waters. Quelque chose comme 28O km de long et 900 km de canaux ombragés où par endroit la vie rurale continue.
la mise à l'eau de la pirogue a proximité il y a un chantier naval
Pour environ 4 € , un aller-retour voiture de 35 km, 4/5 heures à filer doucement sur l’eau, visiter, manger un thalli. C’est pas le bonheur ?
les fameuses ficelles que nous verrons plus tard. Ce n'est pas st Nazaire, mais juré pas de voies d'eau
Le ramassage n’est pas passé partout, nous attendons dans le bateau loongtemps, mais c’est déjà beau. Un s'approche et nous offre dans une feuille de bananier un dessert sucré à base de riz. Je fais des heureuses, c'est pas mon truc. Certains que je connais pour leur impatience légendaire grattent du sabot. Mais là content ou pas content, tu attends.
Le bateau a des sièges confortables en rotin, le toit est confectionné avec du cannage de palme L’homme qui nous mène est bateau, se sert d’une perche d’environ 7 / 8 mètres, il avance sur le pont, plante sa perche, recule, avance à nouveau, sous une chaleur tropicale, c’est extrêmement physique.
Encore une fois j’ai une super place, avec vue panoramique, mes yeux cherchent sans cesse à s’accrocher à de nouvelles découvertes.
Premier arrêt, la descente comme toutes les autres d’ailleurs, n’est pas très aisée. Une vague planchette. Bref personne à la baille, il nous parle de la bière faite avec le cocotier. Alcool 7°, des jeunes achètent un litre Pouah disent-ils. Je connaissais juste le vin de palme Le sol est jonchée de petits coquillages genre tallines, Ces coquillages sont écrasés, pilés, moulus, jusqu’à obtention d’une poudre, qui servira entre autres à la médecine J’irai sur le net pour en savoir plus, car même si je progresse en anglais, c’est juste. (
Les terres blanches
Les marnes (blanc de Meudon, d'Espagne, etc.) Elles sont aussi appelées blancs naturels, blancs de craie ou marnes blanches. Elles sont utilisées pratiquement partout et depuis toujours, traitées ou non (on mentionne des traitements à la salive à Vanuatu et en Terre de Feu), pures ou non (en mélange à du riz, des excréments animaux, etc. en Afrique et ailleurs, ou bien sur à l'aide de liants et produits occidentaux classiques ou contemporains).
Sommaire
Les marnes (blanc de Meudon, d'Espagne, etc.)
Qu'est-ce qui les distingue de la poudre de marbre ?
Surtout, elles ont été utilisées tantôt comme support pour véhiculer la couleur - façon pastel -, tantôt pour éclaircir, nuancer des couleurs, parfois pures pour tracer du blanc (souvent sur le corps, parfois combinées à des substances grasses), tantôt comme bases simples pour la fabrication d'enduits, ou encore comme apports de carbonate de calcium dans le domaine des arts du feu.
Attention : elles ne sont pas a priori moins toxiques que d'autres pigments parce qu'elles sont naturelles.
Les éléments naturels que l'on trouve dans les terres blanches (les marnes calcaires) sont
* deux métaux alcalinoterreux : le calcium - composant majeur des chaux et des marbres, principe fondamental des craies et des terres blanches sous sa forme carbonatée (voir calcite) - et, dans des proportions variées, le baryum, qui n'est pas forcément sans dangerosité.
* le silicium, un non-métal, et d'autres éléments (voir Talc).
Les blancs les plus proches, blanc de baryum, de lithopone, de silice, etc., sont aujourd'hui les produits d'un traitement chimique à partir des authentiques marnes naturelles.
Tous ces pigments (sauf le blanc de silice en principe) peuvent contenir du soufre non-moléculaire. Attention aux incompatibilités.
Une partie seulement des terres blanches est utilisée à l'état naturel et assez massivement dans la plupart des régions du monde contemporain. Il s'agit en Europe
* du blanc d'Espagne, utilisé pendant la Renaissance pour la préparation des toiles mais aussi en peinture décorative, pour la fabrication du mastic de vitrier et dans le domaine des arts du feu, En fait, les usages du blanc d'Espagne sont assez nombreux.
* du blanc de Meudon, de Toulouse ou de Champagne (Troyes) - voir absolument Marnes, huiles et poisons in Gesso - histoire et fabrication et photo ci-dessus. La carrière de Meudon n'est plus en exploitation aujourd'hui. Elle est devenue un site classé.
Lectures conseillées :
Le blanc de Meudon sur Pourpre.com
Informations historiques site de la Mairie de MeudonCes blancs sont des craies calcaires. Ils sont de manière générale très nettement alcalins et de compositions relativement semblables.
Ils sont argileux (siliceux/alumineux) quand ils sont de mauvaise qualité (durs).
Ils ont été largement utilisés en détrempe, en mélange à la caséine, à la chaux, aux gélatines, en décoration intérieure ou extérieure. Ils sont souvent grisâtres et doivent généralement être associés à des blancs plus purs (lithopone, titane, zinc).
Leur transparence, lorsqu'ils sont combinés à l'huile, permettrait selon certains leur emploi massif comme "charge transparente", comme épaississant. Le résultat de nos tests n'est cependant pas à la hauteur de ces affirmations, pas plus que les différents témoignages que nous avons recueillis. Un emploi massif donne en effet une matière très opaque, grise et manquant horriblement de "plasticité" : les reliefs s'étalent, se mêlent et finissent par former un empâtement indistinct totalement arrondi. On reconnaît en cela l'action typique du calcium dans certains états. Ce métal alcalinoterreux peut réagir puissamment avec l'ester qu'est l'huile de lin (voir saponification). L'usage en glacis léger pourrait peut-être s'avérer un peu plus intéressant mais seules les peintures sans corps gras tels que les badigeons par exemple donneront des résultats durables avec ces pigments.
Comme nous le verrons plus bas, ceux-ci sont à prendre comme des dégraissants en puissance.
On nous signale une utilisation très particulière du blanc de Meudon (ou autres terres blanches) : voir Gros blanc
Enfin, dans le domaine des arts du feu, les barytes sont utilisés comme apport de baryum, les calcites (craies) comme apports de calcium.
Qu'est-ce qui les distingue de la poudre de marbre ?
La composition chimique est très sensiblement la même (calcite plus quelques autres éléments). La différence réside
* dans leur formation. Le marbre a subi des pressions métamorphiques. Les craies seraient plutôt des alluvions (information non confirmée). En tout cas elle n'ont pas subi une telle transformation suscitant une cristallisation.
* dans leur structure, à cause de cette différence de formation. Notamment, le marbre est dur, imperméable et cristalloïde alors que le blanc de Meudon n'est qu'un agglomérat colloïdal très fragile de petites particules. La poudre de marbre est essentiellement une charge (lien), les terres blanches sont des pigments. Propos à moduler notamment en fonction de la teneur en silice et de la structure plus ou moins cristalline de la terre blanche concernée.
Voir La poudre de marbre
Dégraisser une matière à l'aide d'une terre blanche
Un témoignage pour commencer. Il s'agit d'une recette donnée par un peintre faux-marbrier.
Pour dégraisser une peinture glycérophtalique, appliquer par-dessus au chiffon ou à l'éponge du blanc de Meudon pur, sans liant. Laisser agir une nuit puis laver. De cette manière, la surface pourrait, nous a-t-on dit, être peinte avec n'importe quelle peinture à l'eau.
[L'usage de ce procédé nous a été confirmé
par un lecteur qui ajoute quelques variations
supplémentaires. Le courriel est lisible ici]De fait, nous découvrons que dans différentes techniques décoratives, les marnes naturelles sont employées pour dégraisser différentes surfaces - notamment peintes à l'huile -, parfois combinées à de l'alcool à brûler, susceptible de faciliter l'application du pigment. Nous conseillons un alcool plus pur (éthanol à 95%, alcool à vernir de bonne qualité) de sorte à ne pas trop altérer la surface avec les dénaturants. L'avantage de l'alcool est de s'évaporer assez vite et d'attaquer beaucoup moins les graisses que d'autres produits.
Il s'agit, sur le plan chimique, de saponifier un ester gras à l'aide d'une substance alcaline. On obtient ainsi superficiellement des matières séparées (acides et alcools) qui ont grand peine à se reconstituer en corps gras.Pour obtenir exprès une couche qu'il sera aisé de retirer localement pour créer certains effets, on saupoudre de blanc de Meudon une surface peinte à l'huile (sèche), puis on applique directement de la peinture à l'eau. C'est quand même un traitement de choc pour la couche d'huile.
Tous ces procédés évoquent le foulage réalisé avec la terre à foulon. De fait, celle-ci semble également utilisée en peinture décorative pour dégraisser les surfaces.
Le kaolin, silicate d'aluminium se présentant sous forme de roche tendre, est utilisé de par le monde depuis au moins cinquante mille ans (source Anne Varichon) comme pâte pigmentaire (masques, maquillages), mais son emploi en peinture - y compris décorative - demeure extrêmement minoritaire. En Europe, il aurait servi de charge pour alléger le pouvoir couvrant de certains pigments (voir épaississants colorés).
En tant que pigment, il ne vaudrait rien avec les liants gras (huile, oeuf, etc.), probablement à cause des temps de séchage qui lui laissent l'occasion de démontrer qu'il a tendance à ne pas se mêler au liant et... tombe, ce dernier ne le freinant pas (voir Pâtes, charges et agrégats). Peut-être cette tendance peut-elle être compensée à l'aide d'adjuvants adaptés, des cires par exemple.
Il aurait cependant tendance à faire écailler toutes les peintures. Néanmoins, il est réputé donner de bons résultats avec la caséine et la gomme arabique. Avec la gomme arabique, il pourrait supporter une concentration assez forte (2/3 par rapport à l'eau gommée, en volume, ce qui est considérable). Information non confirmée.
Produit à partir de coquillages réduits en poudre (la conque notamment), ces pigments ont été utilisés tels quels en Inde puis en Chine et au Japon ou bien, en différents lieux de la planète - dont l'Égypte ancienne - sous forme calcinée, à l'instar d'une chaux et utilisés comme celle-ci à fresque.
Un emploi comme fixatif pour teinture est également mentionné en Chine au XIIème BC tandis que l'usage de coquilles ou de coquillage est avéré en Amérique et en Afrique pour la peinture corporelle.
jeunes, les enfants réclament des pièces
Débarquement, installation sous un préau, feuilles de bananiers, thalli que j’aime toujours autant. Débarrassage des assiettes nature, arrivée d’un autre groupe. Au fil de l’eau des pêcheurs, des ramasseurs de coquillage, l’un s’approche de nous pour nous montrer, ce sont de petites clams
Nous changeons d’embarcation, pour aller sur les petits canaux.
La végétation est différente, mais ces canaux me font penser à Brière. Ceux qui habitent ont installés des murs de fortune avec des bâches pour un peu d’intimité. Les touristes vous dis-je, les touristes !! je ne serai même pas surprise d’apprendre qu’ils rentrent dans les maisons.
Arrêt filage de fibres de coco. Un moteur genre machine à coudre, Nous avons une démo.
Dernier arrêt, 3 ème étage rayon épices. Cannellier, poivrier pour le moment vert, carambole, curry, feuilles piquantes, nous respirons tour à tour ces belles odeurs qui sont les vraies, pas des trucs de Carrouf. Je goute une carambole de la taille d’un cornichon, très juteuse, acidulée, je la partage avec une jeune fille curieuse elle aussi.
Sur le retour ananas et cabosse de chocolat ainsi qu’un arbre qui porte des fruits, dont je n’ai pas le nom, je le regrette, qui est mortel. Un fruit suffit. Une sorte de pomme. J’ai pris la photo, mais le bateau bouge et en plus, ça bouge. Que d’aventures..
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Par Lyon en large le 3 Mars 2011 à 18:51
MERCREDI 26 JANVIER THRISSUR COCHIN
Aujourd’hui c’est la fête nationale. Tout est fermé. Réveillée en fanfare, il n’est pas question de partir sans savoir d’où vient cette musique.
Sur la grande place, devant un magnifique temple Keralais en bois
la parade militaire, remise de médailles et tout et tout. Le défilé est de courte durée, encore 5minutes et j’étais de la revue. Les enjambées sont grandes, les balancements des bras aussi, et de profil c’est plus une hola qu’un défilé. Vient l’orchestre, au pas si l’on veut, ce sont des jeunes filles dans de beaux habits,
Une fois fini, la bonne sœur tradition tout le costume d’époque, récupère ses petits. Bon enfant ce défilé
La route pour Cochin est moitié autoroute avec travaux, moitié nationale. Il y a des bras d’eau couverts de jacinthes d’eau, mais je n’aperçois pas la mer, la nature est exubérante, les arbres géants et très verts. Des rizières
le quartier Fort Cochin, nous partons à la découverte de cette nouvelle ville. Un vague sens de l’orientation, nous mène direct vers quelques boutiques chic, cette fois ci. Il y a des touristes, donc de belles cartes postales, je refais le plein. J’espère qu’elles arriveront jusqu’aux destinataires. Puis la mer d’Oman, ou océan Indien et ses filets chinois. Impressionnantes les bêtes, style araignées géantes sorties d’un film de sciences fiction.
J’ai entendu que ce serait en 1400 que les chinois les ont introduits, d’où leurs noms. D’énormes troncs de bois pour tout, d’énormes pierres pour faire levier, il faut 4 hommes pour la manœuvre quand le filet est plein Toute la pointe de Fort Cochin en était équipée, il n’en reste plus beaucoup car les techniques modernes les rendent moins rentables.
1.4 Million d’habitants, voilà pourquoi la ville est calme Ici les gens ne sont pas tout à fait comme ceux rencontrés jusqu’alors. De plus en plus de mots français. Sur le port des pêcheurs, ICI ON ACHETE A COTE ON FAIT CUIRE Nous allons l’essayer c’est tentant et sympa.
pas un coup de jaja pour arroser l'affaire, même une tit mcousse,ca me change bien de l'ordinaire, un grand régal.
ce qui est vraiment différent aussi, le nombre d’églises, vestige peut être des colonies portugaises. Cette ville ancienne est composée de petites iles. Le ferry est un des moyens de transport.
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Par Lyon en large le 2 Mars 2011 à 18:16
MARDI 25 janvier THRISSUR
Nous partons vers Thrissur, Elyane a quelqu’un à qui elle veut rendre visite. Même pas le nom d’hôpital, où il travaille !! Nous arrivons devant un hôpital sans nom.. et si c'était là ! gracieusement les jeunes filles nous disent qu’il n’est pas là, qu’elles vont lui téléphoner. En fait cela fait des années que pour des raisons de santé il n’est plus en charge de l’hôpital, Elles nous ont aidés, je suis à chaque fois scotchée. Bref Elyane nous indique qu’elle retrouvera sa maison, car il voulait que son entrée soit l’arc de triomphe.
Nous y sommes, il y a même la tour Effel et la Joconde. Après une boisson rafraichissante, nous sommes pris en charge pour la journée, temple kéralais, églises chrétiennes assez inattendues, avec aucun siège car ici on reste debout, écoles, collèges, universités, nous nous rendons compte que l’Inde met les bouchées doubles pour apprendre.
Beaucoup d’arbres, de cultures, il y a du travail, de l’eau, de la pêche pas loin. Ici que des maisons cossues, aux couleurs de saris, nichées sous les arbres.
Nous visitons aussi une école de Kathakali. Nous pensons pouvoir revenir ce soir pour la représentation.
Notre hôte, Kumar est un bienfaiteur dans sa ville. L’hôpital, il l’avait construit il y a des années, puis ensuite, l’a cédé pour des raisons de santé. Il s’est occupé de faire des écoles, pour des jeunes sans différence de religions ni de classe sociale. Il est en train de construire au milieu de maisons modestes, 3 petits temples, pour que chacun puisse aller se recueillir. Les décors sont faits en ciment et sculptés directement sur le ciment frais. De vrais artistes.
Aujourd’hui, c’est la fête dans un temple, avec musique à fond la caisse, des éléphants magnifiquement caparaçonnés, cette fête a lieu une fois par an, et nous sommes là au bon moment, au bon endroit. Conduits par Kumar nous profitons de l’évènement.
les pétards de la fête
les offrandes
le chef de la cérémonie
les futurs danseurs
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Par Lyon en large le 28 Février 2011 à 09:06
LUNDI 24 JANVIER GURUVAYUR
Il a fait très chaud toute la nuit, ventilo à fond, ca c’est bien passé.
Départ à 10 h, Sethu ! Avons-nous le choix ?? Même qu’on ne sait toujours pas ce qui nous a amené ici. Nous sommes au Guruvayur Devaswom Punnathur Kotta, je ne retiendrais pas le nom mais ce que j’ai vu.
Sur le parking des camions transportant des gros bouquets multicolores en papiers, j’apprendrai plus tard que c’est à vendre, ce sont des décors montés sur un socle de bois peint en bleu, que les hommes portent sur leurs épaules.
Ticket, caméra ? Oui, vidéo non !? Je triche un peu je l’avoue, jusque-là je ne me suis pas servi de ma petite vidée et nous sommes toujours en attente.
Une fois la porte passée nous sommes dans un parc d’éléphants semi nomades, enchainés, c’est une école de dressage. Le lieu est beau, la lumière aussi. Nous arrivons pour la toilette.
Avec des brosses, du savon et un jet, les animaux sont lavés. Comme c’est émouvant de ressentir que ces mastodontes, se prêtent avec un grand bonheur à cet instant de partage délicieux avec les nettoyeurs.
Ils répondent à toutes les demandes, couchés, sur le dos, sur le côté. Bien sûr, trop inattendu, trop exceptionnel, je vidéote. Il y a aussi un grand bassin et là aussi, un grand bain. Quasi immergé, de l’éléphant on ne voit pratiquement que la trompe posée sur les défenses.
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Par Lyon en large le 18 Février 2011 à 13:12
DIMANCHE 23 JANVIER CALLICUT-GURYAVAYUR
Hier pas de temples Cela fait maintenant 15 jours que nous visitons des lieux sacrés. Lorsque j’approche, sans vouloir quoi que ce soit, mon cœur se met à battre. Puis à l’intérieur, je suis transportée, il tape si fort dans ma poitrine, qu’il me fait presque mal il me dit, juste, je suis là. Je peux dire que l’intensité augmente chaque jour, hier j’avais les yeux plein de larmes, bien que très heureuse. La vibration que je ressens est comme le vent, une sorte de souffle qui me caresse, une énergie. J’en ai parlé à mes compagnons de route. Ils m’ont fait des yeux tout ronds, car eux niet de chez niet. On est là pour visiter, point barre.
Petite contrariété pour Elyane, Sethu ne nous amène pas où nous voulons car notre destination n’a pas d’intérêt. Il prononce GURYAVAYUR et nous savons où nous sommes quand enfin on peut lire.
Cette ville est résidentielle, peu de monde, des villas individuelles sous les arbres, de belles bagnoles.
Le temple Kéralais, attire de nombreux pèlerins, Pour limiter un peu la chaleur lorsqu’ils attendent sous un gigantesque préau en tôle, il est muni de ventilateurs.
Des chicanes virtuelles, pour réguler, la file est si longue. C’est le côté droit du préau. Côté gauche un auditorium, gratuit, nous assistons encore une fois à un BARATHAYNATIAM, Surprise, dans les danseuses agiles et gracieuses, un petit gars, qui bénéficie des mêmes adjectifs.
Nous nous approchons du temple pour le visiter, mais non, allowed, ce temple n’est pas un lieu de promenade pour touristes qui prend des photos. Je prends des photos de la façade, j’aperçois par la porte grande ouverte les brahmanes en train d’officier ? D'après les infos que le glane, ici dans ce temple, chaque jour au moins 100 mariages sont célébrés.
La route a été longue la chaleur devient très intense, je rentre me prendre une bonne douche.
Je me fais aider pour expliquer que j’aimerai être massée avec un filet d’huile tiède, comme vu sur un reportage sur les soins chics et chers. Bref ! on ne va pas parler d’argent.
Un signe, m’invite à suivre sur le champ, deux jeunes filles vêtues d’un sari blanc. Arrivée, je quitte mes chaussures. Je me retrouve dans l’institut. Gestes après gestes, je me retrouve bien nue. Un petit escabeau 3 marches en bois, une grande table en bois.
Je m’allonge. Les deux jeunes filles revêtent un tablier vert, prennent un bol d’huile tiède, m’enduisent et me massent toutes les deux d’un geste symétrique. Avant de grimper, avec l’huile aussi, j’avais eu le massage crânien.
La belle sacoche tressée du vélo
Relevée, aidée bien sûr, c’est une patinoire, un petit coup dans une étuve et douche. Je les regarde, pas une seule goutte d’huile n’est arrivée sur leur tablier. Je reviendrai l’après-midi pour un soin plus traditionnel.
Pas de chichis, pas de peignoirs blancs super moelleux, pas d’éclairages en verre de Murano, j’ai apprécié le soin qui était dans l’essentiel
Je n’ai pas eu beaucoup de mal pour m’endormir
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Par Lyon en large le 18 Février 2011 à 12:47
je vous remercie de me suivre, même si les évènements dont je vous parle sont passés depuis longtemps. Mais les capirces d'internet m'ont bien perturbée
SAMEDI 22 JANVIER MYSORE CALLICUT
L’étape qui nous attend est un peu longue, Si Sethu continue de conduire a 45 de moyenne, on n’est pas rendu ! La ville étape n’est pas très importante, je souhaite que la guest house soit correcte, et trouvée rapidement, car mes potes grisent facile.
Nous partîmes à 9 h 30 et arrivâmes… quand nous, mais très longtemps plus tard.
Sur la route toute pas large, truffée de camion, le José Bauvet du coin a mis le feu à 1 pneu, arrêt pendant près d’une demi-heure. Notre chauffeur a décidé de nous emmener dans une réserve naturelle de BANDIPUR dans les montagnes NILGIRI HILLS ce qui nous fait une rallonge de 40 km, Arrivés au guichet, qu’apprend-on ? Il est 11 heures, que les départs pour les visites de la réserve, sont soit à 6 heures du matin, soit à 16 heures. Ça grogne dans la voiture. Un petit repas et nous redescendons la route, car nous nous trouvons assez haut, à 30 km, « « la route a énormément de gendarmes couchés, et, un animal de la réserve peut traverser. Oui, oui, mais bien sûr !! » » Un éléphant rose par exemple.
Nous entrons dans la réserve WAYANAD La, sous nos yeux, à 10 mètres, des éléphants sauvages qui traversent paisiblement.
Nous sommes dans une forêt majestueuse de bambous immenses, fleuris, qui chantent dans le vent. Ce sont de vraies cathédrales
Encore un de mes innombrables moments de grâce. Je vois également des Chitals ou cerfs mouchetés, en pause-café sous les arbres, il fait chaud. Le temps de prendre une photo et ils partent dans un coin plus tranquille. De nombreux singes quasi apprivoisés, qui se dressent pour nous réclamer de la nourriture. Vu le nombre de guenon a gros ventre, je pense que pour elles c’est le moment de mettre bas.
Nous avons vu de très nombreuses plantations de caféiers, à l’ombre des hévéas, puis ensuite les plantations de thé, des buissons très verts qui forment de beaux dessins dans la nature en forme de coussin.
La cueilleuse
très heureuse de nos rencontres, nous arrivons dans notre ville étape, dans un embouteillage comme d’ab,
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Par Lyon en large le 17 Février 2011 à 14:47
JEUDI 20 JANVIER MYSORE
Cette nuit 3 heures de sommeil je reste sur mon ordi, à mettre mes photos en ordre, envoyer des mails, assise sur les toilettes, pour ne pas réveiller ma coloc. Toute la journée sera dure, nous avons décidé un départ à 8 h 30, pour éviter la chaleur et l’arrivée des pèlerins En même temps, l’espace de peu de temps, je me plais a les côtoyer, ce n’est pas Lourdes. De la couleur, une foi intense qui est si épaisse qu’elle est presque visible.
Nous arrivons à CHAMOUNDI HILL, car mine de rien c’est à 1062 m. Après quelques pas, comme partout, les petits marchands nous proposent les mêmes cartes postales depuis CHENNAI, car dans il n’y en a que 4sortes X 10 cartes, dont au moins 3 sont les mêmes. Elles ne sont pas très chouettes, mais quand même je cède.
Sur la route, le point de vue sur Mysore est bien, mais la ville est dans la brume, c’est un peu dommage. Arrivés au village le temple SRICHAMUNDESWARI , est dominé par un Gopuram de 42 mètres, c’est un lieu extrêmement visité, les pélerins arrivent par cars entiers. Les femmes sont mques dans leurs saris multicolores, je les observe quand comme moi, elles s’arrêtent pour toucher ou demander le prix d’un article de bimbeloterie.
Nous découvrons ensuite le village, qui est en passe de devenir une ville. De belles maisons, même une avec des bow-windows, avec des verres miroir sur l’extérieur pour préserver l’intimité.
Des constructions de maison à étages, de belles motos rutilantes, flambant neuf.
Un énorme contraste avec les mendiants estropiés qui nous barrent la route. Je ne suis fait faire les gros yeux car pas assez généreuse. C’est juste une anecdote.
Nous visitons un musée, sur la place une statue célèbre que j’aurais 4 fois sur mes cartes, le démon King.
Nous attaquons les fameuses 1 000 marches, mais ouf !! nous n’en faisons que 200, je le sais car a la 800eme c’est gravé dans le sol.
Sur le sentier encore des élèves
Rencontre de la statue de Nandi, le Taureau de Shiva, sculpté dans un bloc en 1659. Nous quittons le sentier des pèlerins, on monte dans la voiture,
Dans Mysore une curiosité, une cathédrale Catho bien sûr, des années 1940, je vais y jeter un coup d’œil sans conviction, j’en suis ressortie dans le même état, sans conviction. A l’extérieur, des enfants en uniformes, assis à même le sol, comme leur maîtresse, sont en cours d’anglais.
Quelle journée. En sortant une nuée de gamins vient vers moi, allez à la louche 15, ils décident en vrac de me serrer la main, de me demander d’où je viens et quel est mon prénom. J’en ai reconnu qui sont venus au rab en faisant 2 tours. Comment imaginer qu’une scène comme celle-ci puisse exister. Merci pour le cadeau les mômes.
19 heures,
Tiens et un petit thé réconfortant, pas mal non !. Sitôt dit, sitôt fait dit-on, mais la ca ne s’est pas passé comme ça
De l’eau dans le gobelet métal, puis mise de la fiche d’un thermoplongeur dans la prise, puis… éclair et noir complet. Nous venions de faire disjoncter l’hôtel.
Quelle grosse journée.
a bientôt, c 'est pas facile de trouver une connexion avec mon portable
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Par Lyon en large le 17 Février 2011 à 14:10
VENDREDI 21 JANVIER MYSORE
Pleine bourre ce matin, ça va pêter les enfants, Hier vous avez mangé votre pain blanc.
Ma pépette a 7 ans aujourd’hui, 7 ans qu’elle est un de mes rayons de soleil préférés. Dommage, je ne l’ai pas au téléphone. Heureusement encore aujourd’hui j’ai internet, je lui laisse un message.
Nous partons pour SRIRANGANATHA SWAMI, un temple bien sûr, tout en granit, qui se trouve dans une ancienne ville fortifiée d’une une triple enceinte à l’origine, depuis, pas mal démolie. La façade n’est pas grande, mais une fois passé la porte, des colonnes sculptées et d’autres nombreuses ont des ébauches seulement pourquoi ? Va savoir A l’inverse de nos églises, ces lieux sont vivants et très habités.
Ici, comme ailleurs, nous croisons beaucoup d’enfants, des écoliers car en uniforme, visitant tous les lieux soit religieux historiques
Sethu nous arrête pour voir une ancienne prison, où Tippu Sultan a enfermé des officiers anglais. Il faut monter les marches pour voir dans un trou en contre bas un toit et en dessous des arches, rien d’autre. Les prisonniers étaient attachés au mur, rien à envier avec Cayenne.
Palais TIPPU SULTAN (daria daulat bagh) une résidence d’été, construite au milieu de grand parc avec des arbres énormes, dont des manguiers en fleurs dont nous connaitrons pas la saveur des fruits, des massifs de zinnias multicolores sertis de pierres d’une forme particulière, Elyane m’apprend que c’est une forme typiquement Mongole.
Le palais est en bois, entièrement peint par la main de l’artiste (hihihi) nous n’aurons l’autorisation de photographier que depuis les marches. Des décors floraux sur les murs, au plafond, des fresques illustrant la vie à la cour, à la campagne ou des batailles, fourmillent de détails qui se lisent comme un livre.
De beaux portraits aussi à la mine de plomb, des esquisses épurées, de ses fils.
Toujours dans l’enceinte, une mosquée jaune, peinte et repeinte pour être belle, dans laquelle les minarets servent de pigeonniers.
Dans l’élaboration du programme il y a quelques mois, un truc : une petite ballade sur la Cavery River, belle idée, mais sans compter que les eaux doivent être hautes. De nombreux rochers affleurent, qui font de petits rapides Notre envie de faire le marin devrait pouvoir être satisfaite plus tard.
Des Ghats, chez nous des marches, taillées dans le granit permettent de descendre au bord, d’étendre le linge, après l’avoir lavé tout en parlant et riant.
Il y a beaucoup de musulmans et femmes voilées qui bien sûr ne cherchent qu’à être tranquille sous leur voile, les autres femmes elles paraissent plus libres,
Retour Mysore
Dans un magasin avec mon amie, nous commençons à chercher nos mots, construire des phrases pour répondre aux questions des deux vendeurs et peut-être propriétaires du magasin. Nous apprenons qu’ils sont mariés, mais aussi qu’en Inde, tous les hommes sont polygames, toutes religions confondues, l’un deux a 2 femmes et seulement un enfant, ce qui fait bien rire le beau brun en face de moi, qui nous dit, moi je n’ai qu’une femme mais 6 enfants. Ainsi nous apprenons pas mal de chose Nous sommes ravies de tout ce que nous avons pu apprendre.
Demain on plie bagage.
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Par Lyon en large le 11 Février 2011 à 14:15
MARDI 18 JANVIER BENGALORE MYSORE
Départ de l’hôtel à 9h30 pour faire les 130 km qui mènent à MYSORE. Mal dormi, je m’endors par touches successives. En route un 1er arrêt pour voir le temple Ganesh en or, pas ganache en or, attention !!4 énormes Ganesh sur le toit d’un temple, disposé en croix avec de multiples bras. Il est là, entre ne maison et la route. Il brille sous le soleil qui s’annonce particulièrement chaud.
Je trouve la route longue et demande a Sethu si il a des limitations de vitesses, si on ne peut pas aller un peu plus vite, il me répond que non, que nous sommes des touristes, qu’il faut admirer le paysage. Que dire ensuite ?? La végétation change, des rizières, des bananeraies, des plantations de mangues, de la canne à sucre, oui mais sur 130 bornes !!
2 eme arrêt. C’est la foire mensuelle des bœufs. Nous traversons les 4 voies en pensant que nous sommes en Inde, donc conduite à gauche. La devant nous des milliers de zébus avec les signes spirituels de leur appartenance, un anneau et une fine corde dans le museau pour tous de beaux décors de cornes. Les fermiers, car je ne sais pas comment les appeler, nous voyant arriver avec nos apn, s’approchent en souriant. Ils demandent à être photographiés avec les bêtes, ils me proposent de l’eau, je refuse poliment, prétextant rejoindre mes amis. Je ne veux pas le vexer, ni prendre une belle tourista. Cette foire est immense et s’étale sur au moins 3 km, jusqu’à la porte d’une petite ville Nous remontons dans la voiture. Des hommes amènent des bêtes, d’autres viennent d’en acheter et les rentre.
Mais nous sommes loin d’être arrivés. C’est juste une agréable diversion.
OUF ! Quelle heure est –il madame ?? je n’ai pas envie de rigoler, il est 14 h 15, nous sommes dans une nouvelle ville, fatigués par ces km avalés à 50 à l’heure. C’est tard pour chercher un hôtel dans une ville étape. Nous en visiterons 3, et enfin à 16.30, nous passerons à table. La chaleur m’offre une jambe rose violet du plus bel effet, j’ai vraiment mal. Ca m’apprendra a oublier les cachets de mémé pour la circulation du sang.
Que faire maintenant ? eh bien allons découvrir le marché couvert. Nous nous lançons dans l’aventure après avoir dit à demain à Sethu. La ville est très petite par rapport aux méga que nous avons vues Juste 700 000 habitants. Pas difficile de repère.Tu sors de la ruelle en terre, tout droit et à gauche. Nickel
Découverte du marché DEVARATA par le quartier des fleurs odorantes, juste des jasmins blancs et orange. Les hommes, femmes et jeunes ado, en lotus le plus souvent sur leur table, enfile des milliers de fleurs pour les colliers d’offrandes, ou se parer les cheveux. C’est une immense jardin, de quasi une seule variété de fleurs. Dans ce marché également des vendeurs de parfums, Je me prête volontiers au jeu de la découverte des odeurs, qui sont, il faut bien le dire super. Plus loin, un homme qui parle un peu le français me parle de Zizou et me montre son cahier où le Zizou lui a fait une dédicace. Je le prends en photo avec son cahier devant lui, comme dans les films quand il y un otage et qu’il faut situer la date, puis me donne son adresse sur le marché afin que je la lui envoie. Marché conclu.
Je fais quelques emplettes, entre autres des clous de girofle, de l’anis . Nous cherchons une pharmacie car les rhumes s’enveniment et ma jambe est douloureuse. On trouve le quartier des pharmacies, et le Zandu balm qui devrait venir à bout de tous nos petits tracas.
Bon, c’est pas tout, où est l’hôtel, nous nous repérons, enfin avec quelques avis différents, puis bien sûr nos repères s’effacent petit à petit, pour ne plus du tout savoir où nous sommes. Je vous l’ai dit, ces gens sont adorables, là encore nous allons en avoir la preuve. Nous demandons notre chemin a une commerçante, en lui montrant la carte de l’hôtel. Ni une ni deux, elle appelle et demande la route à suivre, puis un homme dans la boutique se propose de nous montrer le chemin. Bon il s’est un peu perdu et moi j’ai perdu mon calme intérieur je n’en pouvais plus. Il nous a menés dans la nuit noire à travers des ruelles qui sentaient la pisse, le curry et le joint. Nous venions de quitter un monde pour rentrer de plain pieds dans une autre.
Une fois à l’hôtel, à 19 h 30 je prends une douche froide au baquet, car trop froide pour me mettre dessous, un bon bain de pieds, j’applique un mélange de biafine et du baume souverain au camphre, Ma copine me prête ses bas de contention, et j’essaye de dormir. J’interdis à quiconque de me photographier avec mes chaussettes noires en chemise de nuit.
Le sommeil sera interrompu, ce qui me permet de taper mon journal de bord. J’entends les bruits de la nuit, une femme qui pleure, de vrais sanglots pendant très longtemps, des chiens qui se battent et jappent,
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Par Lyon en large le 1 Février 2011 à 03:38
LUNDI 17 JANVIER 2011
J’ai tout effacé ma journée, je recommence donc
10 heures en route pour le parc biologique de BANNERGHATTA . Pour visiter le parc, nous montons dans un bus grillagé, style CRS . Vroum vroum, je m’installe à coté du chauffeur, la place du guide .. il me dit OK , quelle chance. Nous arrivons devant un double porte énorme, grillagée, à ouverture manuelle. L’ouvreur est lui aussi derrière un double grillage. Tiens ! qu’allons-nous découvrir’ ?.notre première rencontre, des ours au nez pointu comme des fouisseurs, une fourrure noire très épaisse et des griffes à déchiqueter un demi bœuf. Ils sont assez nombreux. Je demande à celui qui m’a cédé sa place de prendre mes photos, il accepte, je peux me concentrer pour voir.
Une nouvelle double porte, nous changeons d’univers , nous sommes chez les lions. Les lions sont trop loin, mais la lionne avec son petit, là tout près, Il joue, se détend le dos sur un arbre. Les clic et clac crépîtent.
Ici, ici, le bus fait une savante manœuvre. En dessous, juste la tête et un peu le dos, un gros tigre fait ses abblutions. Clic clac, c’est dans la boîte ainsi que dans ma tête
Ici, ici, sur une dalle deux somptueux tigres blancs. Ils prennent des poses différentes, comme habitués à être photographiés. Nous apprenons que la plupart des animaux de ce parc viennent de cirques ou sont des animaux trouvés dans la natures n’ont pas la même SPA que nous
L’ensemble des installations est sur un terrain de 11 330 ha
Quoi holiday ?! le palais que nous devons visiter demain sera fermé, nous devons partir rapidos . Faim, s’en fout, soif s’en moque. Nous ne satisfairons nos besoins qu’à 17 heures, aucun regret la visite d’un peu plus d’une heure est intéressante. Nous sommes les seuls, suivis pas à pas par un monsieur. Pas de photo, ils nous demandent 800 roupies Nous ne trouvons pas une seule carte postale non plus. C’est un des nombreux petits logements de la famille Wodeyar,
De retour de cette grande journée, allez au bazaar, faire de nouvelles découvertes. Nous sommes dans le rayon « passementeries » Je voudrais tout, des rubans larges, brodés main, chacun différent est magnifique.
Nous rentrons à pieds, à travers les bus décorés, les vaches peintes en jaune, les échoppes, les motos, tuk tuk et la poussière. L’eau de la douche est bien cra cra
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Par Lyon en large le 31 Janvier 2011 à 03:17
DIMANCHE 16 JANVIER 2011
Nous avons mieux dormi que nous prévu, car la grosse fête à côté s’est terminée assez tôt. Dans cet hôtel le petit déjeuner est compris. C’est à l’indienne bien sûr. Je ne goute pas tout, mais une galette faite avec du riz broyé, un donut au curry avec des grains de poivre, une petite sauce à la noix de coco légèrement pimentée. Un bon thé sucré. Voilà qui dès le matin vous met une super pêche.
Nous allons visiter LALBAGH GARDEN , Un grand jardin sauvage, jonché de pierres plates En haut de notre petite montée, des ananas frais nous attendent. Il est assez tôt, pas trop de poussière dessus, les tranches sont déposées dans journal, pur sucre, pur fruit, le petit Jésus en culotte de velours. Nous redescendons pour visiter les serres florales, pas de chance, la semaine prochaine festival avec des sculptures en fleurs, et il n’y a plus rien dans les serres, juste la mise en place. Nous faisons un tour, je vois un perroquet en liberté, mais ma photo n’est pas top. La promenade est sympa, mais il fait trop chaud pour moi, j’ai oublié mon brumisateur, je m’en mords les doigts, je prends mal au crane.
Rencontre avec un canadien qui s'est installé ici pour son bonheur
total look
Le copain du chauffeur insiste pour nous montrer le temple du taureau. Encore un petit point rouge pour moi. Un micro temple, un maxi taureau, entièrement recouvert de colliers de fleurs. Des marchands du temple, des zizi gougous,
Nous cédons pour quelques roupies.
Nous rentrons à l’hôtel pour une petite sieste
des bruits de liesse et hourras, on dirait qu’à proximité on s’amuse bien. Nous descendons, c’est dans la rue de misère qu’il y a un jeu qui fait rire tout le monde, moi avec. Un homme est arrosé par des copains, bien copieusement, pend au-dessus de lui une calebasse remplie d’eau, que deux autres compères font monter et descendre il faut qu’avec un bâton il la casse. Et des calebasses il y en a eu beaucoup
Les enfants nous sautent dessus pour des photos, dans un coin une jeune fille écrase le riz avec lequel sont faites ces fameuses galettes. Il y a une grosse résistance, elle y met toutes ces forces.
Après tout ça, direction de Bazaar, dans le coin des saris, des saris en soie de toute beauté. Faits main, brodés main, une petite fortune. Je pensais que les saris s’achetaient tout confectionnés, mais non, c’est 3 tissus coordonnés, un pour le pantalon, un pour la robe, un pour l’étole. En continuant la rue, nous découvrons le quartier des livres. Comme pour les pneus, des petites boutiques ou jusqu’au plafond des livres empilés, la même chose sur le trottoir.
Nous prenons un tuk-tuk pour rentrer à l’hôtel, Nous devons sortir des habitudes du chauffeur (20 minutes à pied) il demande son chemin. C’est pour dire la complexité de la ville.
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Par Lyon en large le 30 Janvier 2011 à 17:08
SAMEDI 15 JANVIER KANCHIPOURAM – BENGALORE
Nous déjeunons dans la chambre avant de partir, car pas folles les filles, nous avons une résistance, un bol métal, du café. La veille au bazar nous avons acheté une brioche fourrée, heureuse découverte elle est sucrée et non épicée. Autoroute le long de laquelle défilent des palmeraies, les paysages changent.
Arrêt pipi, pas de souci, on tourne à droite, c’est permis, on coupe la file montante, pas de problème, Station-service, où je découvre que le prix des divers carburants, car énormément de motos, est assez élevé.
Ce que nous pensions être un village est en fait une ville moyenne, mais je finis par comprendre que village tutoie certainement 200 000 personnes Devant les maisons de beaux dessins à la craie aux multiples formes et couleurs, chouette.
Le chauffeur doit faire à nouveau des contrôles, il s’arrête et nous partons à pied sur la route, passant nous avons vu un peintre qui faisait une fresque sur le mur au bord de la route. Encore un contraste
Assis sous une toile, une carte postale dans une main, le pinceau dans l’autre, il décore les murs. Un travail de longue haleine, avec un beau résultat.
Nous arrivons vers 14 heures à Bengalore, recherche de l’hôtel un vrai parcours du combattant. Impossible pour Sethu de se garer, ça roule dans tous les sens (7.5 M d’habitants) la ville est très étendue.
Nous sommes chèrement logés mais bien, eau chaude à volonté, pas désagréable, internet aussi et important une place pour l’auto. La rue derrière notre hôtel se sont des logements à ciel ouvert. La misère .
PILER
dialoguer
SOURIRE
nous sommes à proximité d’une église ou ils chantent à tue-tête, et une mosquée, qui muezzine bien souvent. Fenêtres fermées et bouchons dans les oreilles c’est bien juste. Les cloches commencent à 7 heures et dernier coup à 22 heures, L’appel des fidèles, c’est un peu toute la nuit. Nous sommes également dans le quartier des pneus.
EMPILAGE
Les échoppes minuscules, remplies jusqu’au plafond.
nous allons au City Bazaar, différent du précédent, toujours très animé. Enfin je peux boire un jus d’orange pressé, car dans le coin c’est plus la cane à sucre. Nous découvrons le quartier des grossistes en tissu
C’est un festival de couleurs, de paillettes, de broderies. ca brille, ca pétille, ca sourit, c’est super.
Il fait nuit noire, nous décidons de retourner à pied à l’hôtel. Les voitures roulent vite, les motos et 2 track aussi, Un grand moment de solitude, personne ne te laisse passer. Nous prenons un en-cas dans la chambre, une douche bien méritée et au lit
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