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Bonjour,
j'appelle "mon jardin", un petit bout de terre inculte, j'ai vérifié, ce mot est approprié, car il est pour le moment, négligé, sans soins.
Il faut dire, qu'à maintenant hou hou ans, je me retrouve pour la première fois avec un jardin, ayant navigué entre le 3e et le 6e, avec ou sans ascenseur, avec ou sans balcon. Changement un peu radical certes, mais très agréable.
Je m'interroge, les mésanges ont elles des préférences ? Je leur ai racheté des graines mélangées ainsi que des bâtons avec des graines collées, et mince, elles ne viennent plus. Si vous savez, dites moi ce qui est le mieux.
Je le respecte ce bout de terre, à force d'arrosoirs de 11 litres, lourds et incommodes, je suis parvenue à lui offrir de la douceur, de la couleur, pour l'égayer quoi. Sinon, il serait devenu dépressif. Je ne connais pas vraiment, mais j'imagine ce que peut être un jardin neurasthénique.
Je cherche activement un gentil jardinier, qui puisse lui donner l'éclat vert d'une belle pelouse, le bruissements des bambous qui s'agitent, ou le bleu du lin. Pour le moment, je devise, réfléchis au meilleur rapport qualité prix, parfois, je suis assommée par le montant.
bonsoir à tous, à bientôt.
n'oubliez pas d'être libres et imparfaits
13 commentaires -
Bonjour,
Alors là, l'impermanence des choses est vraiment à sa place, comme dirait certains bouddhistes.
A l'heure où le musée des tissus de Lyon risque sa peau... Des collections uniques...
Le site et les collections des Soieries Bonnet constituent un patrimoine industriel unique à l’échelle internationale. Découvrir le musée, c’est percevoir le lien indissociable entre les collections et le bâti.
Après avoir été précurseur, ils exportaient dans le monde entier, la soie, pour la confection des robes d'appârat
L'usine fondée par Claude Joseph Bonnet, à 24 ans en 1810, passe de l'éclosion à la fermeture totale en 2001. . Véritable « ville dans la ville », cette manufacture regroupait au même endroit les lieux de production et de vie, significatifs de l’organisation industrielle, sociale, morale et religieuse. Ce sont les Soieries Bonnet, une usine-pensionnat située à Jujurieux, dans l'ain, ville qui compte aujourd'hui 2100habitants.
Les pièces de soie étaient confectionnées par pas moins de 1 200 personnes, tisseuses, ourdisseuses etc.. A quoi il fallait ajouter des travailleurs à domicile, les canuts, les tisseurs, avaient les métiers dans leur unique pièce.
Une usine en permanence dans la création,
Le noir profond était la spécificité des soieries, pour lequel le soyeux a reçu un prix lors de l'exposition universelle de 1900. On parlait du noir Bonnet, comme pour les semelles rouges de ... hahaha !
Imaginez travailler le fil noir, alors que l'électricité n'existait pas. Ils étaient tributaires de la lumière naturelle. Voilà pourquoi, à Lyon, dans le quartier de la croix rousse, surtout dédié au tissage, les fenêtres étaient aussi grandes.
Ce qui m a ébahie, scotchée, émerveillée, sidérée, époustouflée c 'est ce métier au millions de fils,
Déjà l'âge de 12 ans mininum pour les petites filles (au lieu des 8 autorisés) elles étaient embauchées avec une recommandation écrite. Or, à part le curé, il n'y avait quasi personne qui sache écrire.
Elles travaillaient dur, mais aussi elles savaient qu'à leur majorité, quand un prétendant viendrait demander la main de l'une d'entr'elles, au patron, lire, écrire, compter, tenir une maison, car il y avait aussi une éducation ménagère., serait un atout pour trouver un bon parti.
les chaines très bruyantes
un clin d oeil coupe de monde
si vous vous voulez en savoir plus, ici vous saurez tout le musée soiries BONNET
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