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Par Lyon en large le 20 Mai 2023 à 11:41
Bonjour vous,
Un partage avec vous sur une magnifique , féérique, exposition, montée dans la chapelle de Notre Dame de Fourvière à Lyon. (https://www.auvergnerhonealpes-tourisme.com/fiches/chapelles-de-notre-dame-de-fourviere/) Tout ce qui est présenté est l'oeuvre de MARCOVILLE (https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcoville)
exposition jusqu'au 1er octobre 2023
Ce sont des oeuvres uniques, avec une inspiration spirituelle, qui par leur force nous donnent à réfléchir. Par exemple : Je ne suis pas croyante, cependant je ne peux nier l'émotion forte que j'ai ressentie.
C'est le jardin d'Eden réalisé à partir de matières premières recyclées, le verre, les fers à béton, tout est chef d'oeuvre. C'est comme si la visite de cette exposition m avait nourrie avec des déchets, d une incroyable richesse.
Le défi permanent est le moteur de son art, les matériaux pauvres, la récup, tout cela assemblé avec des techniques souvent complexes, Il triture, accumule, transfigure, surtout il invente sans cesse.
Nous sommes accueillis par des arbres plutôt bananiers, en verre coloré
Puis je suis rentrée dans la salle principale ou énormément d'anges se balancaient et faisaient des ombres sur les murs
Au fond de cette petite pièce, un banc gigastesque de petits poissons en verre, avec beaucoup de différences, renseignement pris, ils sont 28.000
un fond musical religieux mais bien adapté et agréable.
Puis, ce sont des anges, ou vierges qui nous accueillent. Tout est réalisé en verre, les chérubins, les personnages, les fleurs, l''ensemble est peint par endroits.
Aujourd'hui, ma façon à moi de vous offrir un peu de douceur.
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Par Lyon en large le 7 Septembre 2018 à 16:32
Bonjour,
Alors là, l'impermanence des choses est vraiment à sa place, comme dirait certains bouddhistes.
A l'heure où le musée des tissus de Lyon risque sa peau... Des collections uniques...
Le site et les collections des Soieries Bonnet constituent un patrimoine industriel unique à l’échelle internationale. Découvrir le musée, c’est percevoir le lien indissociable entre les collections et le bâti.
Après avoir été précurseur, ils exportaient dans le monde entier, la soie, pour la confection des robes d'appârat
L'usine fondée par Claude Joseph Bonnet, à 24 ans en 1810, passe de l'éclosion à la fermeture totale en 2001. . Véritable « ville dans la ville », cette manufacture regroupait au même endroit les lieux de production et de vie, significatifs de l’organisation industrielle, sociale, morale et religieuse. Ce sont les Soieries Bonnet, une usine-pensionnat située à Jujurieux, dans l'ain, ville qui compte aujourd'hui 2100habitants.
Les pièces de soie étaient confectionnées par pas moins de 1 200 personnes, tisseuses, ourdisseuses etc.. A quoi il fallait ajouter des travailleurs à domicile, les canuts, les tisseurs, avaient les métiers dans leur unique pièce.
Une usine en permanence dans la création,
Le noir profond était la spécificité des soieries, pour lequel le soyeux a reçu un prix lors de l'exposition universelle de 1900. On parlait du noir Bonnet, comme pour les semelles rouges de ... hahaha !
Imaginez travailler le fil noir, alors que l'électricité n'existait pas. Ils étaient tributaires de la lumière naturelle. Voilà pourquoi, à Lyon, dans le quartier de la croix rousse, surtout dédié au tissage, les fenêtres étaient aussi grandes.
Ce qui m a ébahie, scotchée, émerveillée, sidérée, époustouflée c 'est ce métier au millions de fils,
Déjà l'âge de 12 ans mininum pour les petites filles (au lieu des 8 autorisés) elles étaient embauchées avec une recommandation écrite. Or, à part le curé, il n'y avait quasi personne qui sache écrire.
Elles travaillaient dur, mais aussi elles savaient qu'à leur majorité, quand un prétendant viendrait demander la main de l'une d'entr'elles, au patron, lire, écrire, compter, tenir une maison, car il y avait aussi une éducation ménagère., serait un atout pour trouver un bon parti.
les chaines très bruyantes
un clin d oeil coupe de monde
si vous vous voulez en savoir plus, ici vous saurez tout le musée soiries BONNET
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Par Lyon en large le 12 Juillet 2018 à 08:48
Bonjour,
J'ai passé quelques jours à dévorer les photos exposées lors des rencontres d'Arles,
Je resitue ce dont il s'agit :
Les Rencontres de la photographie d'Arles (anciennement nommées Rencontres internationales de la photographie d'Arles) sont un festival estival annuel de photographie, fondé en 1970 par le photographe arlésien Lucien Clergue, l'écrivain Michel Tournier et l'historien Jean-Maurice Rouquette.
Avec une programmation composée essentiellement de productions inédites, les Rencontres d’Arles ont acquis une envergure internationale. En 2017, le festival a accueilli plus de 125 000 spectateurs venus découvrir sa 48ème édition.
En général et cette année en particulier, j'ai ressenti pas mal de chocs, dans le rire, la surprise, la beauté etc.. je vous en parlerai peut être plus tard.
Aujourd'hui je vais partager avec vous ma rencontre, avec une adorable serveuse, souriante, gaie, pleine d'humour, qui m'a mis du baume au coeur .
Avec mon amie D. nous avons adoré le moment. Un vrai ballet.
Bonne journée à vous
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Par Lyon en large le 9 Juillet 2018 à 16:03
C'était de la bombe
Bonjour,
afin de n'oublier personne, je mets direct le nom des intervenants.
Ouvert gratuitement les week-ends jusqu'au 29 juillet 2018. Avec les oeuvres de :
ADEL / AERO / AGRUME / AZED / BIRDY KIDS / BLACK MESSENGER / BORAN / BRUSK & EMA.XP / CHANOIR / DISK / DUKE / DYTCH66 / ENFANTS SAUVAGES / ERPI / G.DUCREUX / IMPACKT / KALOUF / KOEY84 / LAURENT CLAVEAU (LO) / LLWYT / MASTA / MAXIME IVANEZ / MLLE TERITE / MONDÉ / MONSIEUR FORAY / MONSTA / MOMIES / OSH / OSRU / P.REICHSRATH / PONCE / RÉSO / RIMP / SHOVE / SOONE / SPHINX / STOM 500 / TOPSITURBY / ZEYO / WENC
Je vous parle de quoi ? d'une expo temporaire, street art, vue hier dans un beau quartier de Lyon, derrière l'Eglise saint Pothain...
Une maison bourgeoise, avec des vitraux colorés sur le palier, qui a été achetée par un promoteur. C'est fini et bien fini pour elle, les souvenirs vont partir au pays des elfes. Mais avec quel panache elle raccroche les wagons. Le lieu a été remis aux artistes dont je vous donne les nom ci-dessus.
Les oeuvres aux murs. Au sol, une inscription comme s'il s"agissait d'une place de parking. Je vous laisse tranquille découvrir les quelques clichés que j'ai volés au téléphone.
volontairement recadrée, pour profiter de la qualité, de la finesse du travail. La confusion entre la vieille tapisserie et le vêtement.
la petite souris
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Par Lyon en large le 22 Juin 2018 à 08:12
Bonjour,
Un expo éphémère, Un hangar voué à la destruction, un ancien stockage attenant à l'hôpital , est investi par des artistes, graf, sculpteurs Entre fiction et art, c ’est un pari un peu fou que s’est lancé le collectif d’artistes lyonnais Blast. (Kalouf, mrzl, Romain Lardanchet, Kat Arziz, )
Du métal, des escaliers, des portes, un couloir,
Sortir du cadre, j'ai a.do.ré
C'est parti pour un voyage inter sidéral
l'accueil, Joyeux lutin bleu,
Le couloir, mais ou va-t-il m'amener? des couleurs vivent défilent à tout allure, est il droit, est-ce un chemin de vie ??? qu'est ce qui a inspiré l'auteur ?
Un géant qui me rappelle Golderak
un lapin, crétin ou pas, l'histoire ne l'a pas dit
et un monde onirique autour d'oeufs sculptés, qui veulent raconter le parcours, le questionnement de l'homme
Beaucoup d'imagination, mais aussi une maîtrise totale des techniques, qu'elles quelles soient . Bravo au collectif
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Par Lyon en large le 29 Janvier 2014 à 19:30
Femmes aux formes voluptueuses, odalisques, lumière éclatante, carnets de voyages ou simple fantasme du lointain, les oeuvres présentées au musée Paul Dini constituent à la fois une collection d'oeuvres imaginaires et un travail documentaire conséquent du début du XIXe siècle.
le Maroc, qui pour nous est devenu une destination facile, était alors une vraie expédition, un rêve assouvi. Toutes les oeuvres exposées ont été ralisées par des peintres "régionaux", de ces hommes et femmes qui ont eu l'audace de quitter leur village pour aller voir cet ailleurs parfumé, ces couleurs chaudes etc..
Le musée DINI à Villefranche, un musée municipal installé dans l'ancienne halle aux grains, est une pure merveille d'architecture, les expositions toujours d'une grande qualité
Encore quelques jours , fin de l'expo le 9 février 2014
quelques photos pour vous donner envie, bien que pas très réussies beaucoup trop de spots
l'affiche
FÉLIX-AUGUSTE CLÉMENT, Fellah, fille d’un Cheikh El
Bahalede, jouant du tambourin, c. 1862-1875 Huile sur
toile, 117 x 80 cm Lyon, musée des Beaux-Arts © Alain Bassetje regrette de ne pas avoir noté les noms des auteurs, c'est un peu dommage
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Par Lyon en large le 15 Juin 2012 à 06:05
Dans les bâtiments de la Sucrière à Lyon
La Sucrière
Quai Rambaud
69002 Lyon - Franceune magnifique exposition se tient jusqu'au 31 Juillet. L'artiste plasticienne est Chiharu Shiota
Je suis allée chercher ses autres travaux, son dada c'est quand même le filet de pêche.
le lieu est sombre, pas de lumière naturelle, pas d'ouverture. Juste quelques lampes pour mettre en valeur l'installation.
La porte d'entrée !!
enchevêtrement de filets tissés, 16 robes blanches cousues avec 1000m de coton blanc, toutes reliées
Une tonnelle, ou un tunnel fait écho avec la forme que prennent les traines,
le lien entre ses robes me donne un sentiment d'appartenance, comme si ce tissage invisible autour des êtres invisibles étaient tellement VISIBLE qu'on ne le voyait plus. Les liens entre les hommes peut être? L'appartenance religieuse différente, les nationalités, les vies des ancêtres , pourtant nous sommes tous des Etres Humains faits à l'identique, enfin c'est bien Adam et Eve qui ont commencé non??
toutes les robes ont été réalisées par un styliste Lyonnais Mongi Guibane
ces tissages, 600 km de laine, entourent les robes, sentiment de sécurité ? d'enfermement ? d'impression de choisir ce que l'on veut, ce que l'on est, en se protégeant de l'autre ? si avec tout ca notre cerveau n'est pas en vrille
Les robes sont différentes, les manches, les cols, des petits détails qui ne se voient pas tout de suite...
Allez chez Pastelle, elle a visité elle aussi l'expo
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Par Lyon en large le 5 Juin 2012 à 06:37
Ce qui était vrai hier, l'est encore aujourd'hui; Mais ce qui est bien aujourd'hui, pourra ne pas l'être demain.
Un défi relevé avec brio,
Faire venir du public tous âges, au musée des beaux-arts, afin d’assister à une représentation de danse à part, mouvance hip hop, Il y a aussi un public de jeunes photographes. Est-ce pour eux la première fois qu’ils rentrent dans un musée, peut-être, la mayonnaise prend vite.
aujourd'hui
hier
Trois lieux, trois œuvres picturales, trois œuvres dansées, en lien avec la toile. Parfois il semble que les danseurs fassent partie du tableau? Ici un Rambranlt évoquant le mal, si j'ai bien mémorisé. C'est pas pour rien que je suis avec intérêt les ateliers mémoire, appelés remue méninges
Les guides du musée, munies d’un micro, émues souvent, nous donnent des explications , les danseurs commencent de tourner autour.
La magie opère, l'émotion monte, Douceur, force, don de soi, des pas compliqués sur des musiques classiques Grands talents.
Tous ces danseurs sont exceptionnels, les petits spectateurs ouvrent grands les yeux.
Avec l'autorisation de Najib, Kareem et les autres, cette pirouette n'est que de 35', mais auparavent il en effectue une plus rapide encore, avec des déséquilibres des bras, des jambes, truc de ouf.
compagnie POLE PIK CENTRE CHOREGRAPHIK DE BRON
devant le tableau peint de Louis Cretey la Cène du réfectoire baroque de l'ancien couvent qu'était avant, le Musée des Beaux Arts,
Najib a écrit un texte qu'il a donné à lire avant la dernière chorégraphie. Il m'a autorisée, là aussi, au partage
j'ai la Cène de Léo ..celle du réfectoire est trop sombre et illisible
LES TRANSFIGURES
Au-delà de l'aspect historique ou religieux, de ce tableau, il se dégage un
sentiment de partage, de convivialité et de transmission. Trois émotions
fondamentales dans la danse hip hop.
Cette toile témoigne d'une époque et d'un art de vivre. Nous avons voulu à
notre tour, par la création de cette pièce courte, témoigner de notre époque,
car même si les choses changent à travers les âges, certaines restent aussi
pures qu'au premier jour.
Lavoisier disait : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »,
nous sommes la continuité, nous sommes les transformés, nous sommes les
transfigurés.(Najib GUERFI).allez, on danse...
Auriez vous apprécié ? le lieu, ou la danse, ou les deux ???
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Par Lyon en large le 28 Novembre 2011 à 07:40
Voila comment MAGGY JACOT voit la chute de l'homme, désincarné, transparent, léger, aérien, virvoltant
une sculpture découverte le long de la coursive d'un théâtre à Bruxelles, moi j'ai trouvé cette oeuvre magnifique.Qu'est-il entrain de faire ?
''les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri"" René Char
C'est un grillage, Suivant l'éclairage il est bleu ou or, je vous laisse avec lui
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Par Lyon en large le 8 Novembre 2010 à 06:26
Tout le monde ne peut pas être de LYON suivant un dicton d'ici, pas chauvins les ""ionnais"
Cet été je suis allée à Genève, rendre visite à une amie bloggueuse. Le temps n’était pas au beau fixe, et le lac démonté,
Sur la rive, une très belle exposition sur l’écologie, la terre.
Je vous laisse seul avec cette terre. Les artistes ont bien vu et réalisé la mauvaise passe dans laquelle elle se trouve
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Par Lyon en large le 24 Avril 2010 à 08:40
Pour la communauté de Canelle 56 La france des paysage, je vous présente n'a qu'un oeil
Avant de vous dire pourquoi, je vous dit allez y, je vous refile l'itinéraire si nécessaire,
Difficile d'imaginer qu'à l'origine, le CYCLOP a été entrepris quasi clandestinement au cœur de la forêt de Fontainebleau en 1969, enfin sans accord officielcompression de Cesar faite à partir de ce qui tombait
A l’extérieur des éléments anthropomorphiques : une oreille de géant, un oeil mobile, incrusté comme un diamant au milieu du front. De la bouche du Cyclop, jaillit de l’eau qui ruisselle sur une langue, à l’image d’un toboggan.
Durant quelques années comment cacher la réalisation d'une tête gigantesque faite de trois cents tonnes d’acier, de milliers de miroirs, et de rouages qui tournent et s’entrechoquent. Comment mobiliser des artistes, trouver le matériel de récupération, le monter, le souder etc.. ?? le choix du lieu : Milly-la-Forêt:Le projet étant clairement défini, reste à trouver un lieu où le construire. Il fallait un terrain peu onéreux et isolé pour éviter les conflits avec les riverains et les administrations. Dans les bois de Milly la Forêt, ville d’Essonne, une petite clairière avec 4 magnifiques chênes centenaires. La forêt porteuse de légendes, favorisant l’imagination, serait un cadre idéal pour la construction de cette sculpture hors normes. Vivant pas loin, le couple pouvait ainsi héberger les participants. Ils achetèrent cette parcelle à bas prix car le terrain était inconstructible. Quand Tinguely exposa son projet au maire, il donna son accord officieux et conseilla de ne demander aucune permission officielle car celle-ci serait automatiquement refusée, mais de commencer en douce et lui fermerait les yeux. Inimaginable aujourd"hui. Une fois le terrain acheté, ils décidèrent de le donner à leur ami Jean de Menil, pour pouvoir travailler avec les autres artistes sur des bases d’égalité. Il voulait être autonome, financer lui même les travaux, sans aucune aide, pour s’exprimer en toute liberté sans subir de pression extérieure. Le Cyclop nécessita énormément de matériaux, notamment des tonnes de ferraille, et son prix est inestimable.
Ils ont eu raison, puisque maintenant au terme de vingt années de travail acharné que Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle ont fait don du Cyclop en 1987, à l’État français qui assure désormais sa protection et sa conservation. La famille de Menil qui posséde le terrain où Le Cyclop est implanté s’est généreusement associée à ce geste.
La masse de métal est adossée à un magnifique bouquet de chênes dont Jean Tinguely aimait à dire qu’il dépassait La Tête, « tel un brin de persil derrière l’oreille du gitan ». Car pour être monumental (vingt-deux mètres cinquante de haut), le Cyclop n’est pas pour autant solennel. On ne se prosterne pas devant ce singulier édifice mais on est invité à pénétrer le labyrinthe qu’il abrite : de multiples compartiments, cabinets et recoins mystérieux, desservis par un dédale d’escaliers, passerelles et plates-formes, à la rencontre des rêves des artistes, de leurs colères, de leurs éblouissements ou de ceux de leurs amis les plus chers. Ainsi, au sommet de l’édifice on trouvera un grand bassin reflétant le bleu du ciel, en hommage à Yves Klein.
Un parcours initiatique à la découverte d’œuvres de Niki de Saint Phalle, Bernhard Luginbühl, Daniel Spoerri, Eva Aeppli. Jésus Rafaël Soto, Seppi Imhof. Rico Weber, Larry Rivers, Arman, César, Jean-Pierre Raynaud. Philippe Bouveret. Pierre _ Marie Lejeune. Giovanni Podesta et une collaboration du professeur Étienne-Emile Baulieu.
Beaucoup de symboles. Par exemple,Eva Aeppeli un wagon des camps de concentration, pas moins de 13 tonnes, avec des marionnettes à l'intérieur, érigé à 5 mètres de hauteur, qui va dans le vide. Le non retour.
Il y a des gisants . Rico Weber installe 12 moulages en plâtre de son propre corps, intitulés Gisants. les moulages sont en platre.
Je ne vous raconte pas tout, sinon, vous n'allez pas organiser votre mise en oeuvre pour faire le déplacement.
non, mais vous ne trouvez pas que c'est carrément géant ? j'espère que vous nous ferez partager votre impression.
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Par Lyon en large le 5 Avril 2010 à 00:00
Vous souvenez-vous de Petit Pierre, vacher illettré de son état, j’ai commencé ma visite par lui, car il m’a tellement émue, fascinée, que je voulais tout de suite lui faire honneur.
Mais… celui que je vous présente aujourd’hui n’a rien à lui envier.
Comme le dit Albert Camus :l’art est une réjouissance solitaire.
Ce qui permet au plus grand nombre de s’exprimer en toute liberté. Pas de faux semblant, surtout dans ce musée
Il s’appelle
Emile Ratier 1894 – 1971
Il a toujours travaillé le bois sous toutes ses formes, il a fait des sabots, des meubles, des objets Progressivement il a perdu la vue, mais pour ne pas devenir fou, il a réussi à trouver une solution, avec le bout de ses doigts il a continué à faire des objets en bois. Scier, assembler, clouer, sans voir.
C’’est ainsi qu’il a fait la tour Eiffel, un autobus, églises, charrettes, viaducs etc Chaque objet avait un bruit qu’il reconnaissait, animés avec une manivelle, afin d’identifier son monde
la tour Eiffel hauteur 1 m 95
le cirque 1 m 00
charette qui va au marché 63 x 93 cm
j'ai acheté le livre sur l'ensemble des oeuvres exposées à la Fabuloserie, j'ai pris des photos des oeuvres pour vous faire partager.
Ceci n'est qu'un aperçu, n'hésitez pas. Allez - y, C'est aussi exceptionnel que ce que vous propose un musée national.
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Par Lyon en large le 14 Août 2009 à 19:11
Hier, à Dicy, je suis allée visiter un musée extraordinaire. Je prendrais le temps de vous faire découvrir les trésors accumulés sur l'art brut par Alain Bourbonnais, qui a su voir, dénicher, apprécier tout ce qui était étrange, surprenant, insolite et qui pourtant faisait partie du monde de tous ces artistes.
Aujourd'hui, c'est Pierre Avezard, dit Petit Pierre
je suis allée chercher les textes écrit sur Petit Pierre, sa vie, ses difficultés, son rêve. J'espère que je pourrais aussi vous mettre quelques photos, car je n'ai recours pour celà qu'à internet, les photos étant interdites. (link)
Le récit est un peu long, mais ce personnage hors du commun le mérite bien.
LE MANEGE DE PETIT PIERRE
(Trésor de l’insolite)
Il s’appelle Pierre Avezard, né en 1909, avant terme, handicapé, et ne peut suivre une scolarité normale. A l’âge de 7 ans, on lui confie le métier des innocents : garçon vacher. Sa famille, surtout sa soeur, l’accompagnera un bout de route mais bientôt il construira sa propre vie en construisant un étonnant manège, pendant 40 ans, traversant l’histoire jusqu’en 1992.
Pendant que Petit Pierre, petit homme né "pas fini", s’active à mettre un monde debout et à le faire valser dans un manège inouï, le vingtième siècle s’emballe dans le progrès, puis chavire dans la guerre.
Petit Pierre, avec le regard de ceux dont on dit qu’ils sont restés des enfants, cultive la beauté d’un monde imaginaire qui bouge, vit au rythme de ses rêves. Le handicap, la différence : un autre monde ? Un monde qui a ses rêves, ses imaginaires, ses désirs, ses créations...
"Petit Pierre veut lire, mais le tableau l’intéresse plus que les lettres. Il aime compter et compte sans s’arrêter les pattes de chaises, les mouches qui volent dans la classe, les vaches sur le chemin du retour, mais il oublie d’écrire les chiffres écrits sur la feuille. Il adore écrire, mais sa main trace des lignes que la maîtresse ne reconnaît pas."
Petit Pierre aime, observe, ramasse ces choses qui ne servent plus, oubliées... et rêve : " Petit Pierre rêve que le fil fait le tour de l’étable et il fait le tour de l’étable..."
Petit Pierre s’obstine, son oeil image et ses mains construisent... " le plus étonnant, le plus joli et le plus inutile système de distribution de betteraves qu’on ait vu de mémoire d’homme..." et le manège de sa vie : "la vie, en pièces détachées qui s’emboîtent avec pour seule logique, la fantaisie" d’un homme.Le dimanche après-midi, à la belle saison, ce carrousel enchanteur et divertissant devenait une véritable attraction locale, attirant à chaque fois une foule de spectateurs.
De la ferme, on apercevait le manège, avec sa grande tour Eiffel de vingt trois mètres de hauteur ; puis il fallait traverser un pont dont la tôle ondulée faisait un bruit d’enfer, franchir un petit portail et pénétrer dans un espace étroit où des silhouettes, des véhicules étranges étaient suspendus à une grande roue au-dessus des têtes ainsi que des avions accrochés aux rayons d’une immense étoile.
Tout à coup, un moteur se mettait en marche ; Petit Pierre, juché au sommet d’une échelle dans une sorte de cabine de pilotage, actionnait des manettes pour enclencher les mécanismes extraordinaires de sa fabuleuse machine enchantée.
La magie commençait alors à envahir l’âme de chaque visiteur : le petit monde en fer blanc s’animait en un tourbillon fantastique dans lequel l’imaginaire et la réalité se confondaient à merveille. Des vélos, des camions, des charrettes circulaient dans tous les sens, des avions tournaient dans le ciel, le garde-champêtre se mettait à table, quelques couples tournoyaient dans un bal de campagne, un aérotrain et un téléphérique passaient au-dessus des têtes, des pêcheurs sortaient de gros poissons d’avril, un cycliste tentait de rattraper sans fin un autorail, des animaux de la ferme bougeaient ici et là.
Parfois, on s’arrêtait pour lire une pancarte avec des inscriptions écrites d’une calligraphie d’écolier appliqué : « vois le temps comme il passe », « regarde bien les hommes manger.
Le manège a été transféré pièce par pièce dans la fabuloserie, il aurait été détruit, pillé par les enfants qui voulaient récupérer les cyclistes, les voitures de pompiers.
Certains mécanismes n'ont malheureusement pas résisté à leur exposition au mauvais temps, pour le moment, il n'a pas été possible d'en faire la réparation.
Nous avons pu profiter d'une démonstration, les danseurs dans une valse qui virevolte, il s'est mis en scène dansant avec son amie la vache. Il y a le buveur qui est une petite vengeance car il le faisait, parfois, cracher de l'eau sur les visiteurs. Une boite de sardines en guise de sébille réclamait quelques pièces pour acheter la peinture, la seule fourniture qu'il ne pouvait récupérer. Là aussi, un oubli de piecette et la vache au dessus arrosait les mauvais payeurs.
Tout est ingénieux, astucieux, mécanique.
Si vous êtes près de Joigny, faites un crochet...
Je reviendrais partager d'autres découvertes des allumés de l'art brut
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Par Lyon en large le 10 Juin 2009 à 10:49
Tourner en rond à Tokyo
Si vous voulez vous reposer à l'ombre à Tokyo, des porteurs multicolores qui se courent après sous un arbre peuvent aussi mettre leur dos à votre disposition.Le Pouce de César Baldaccini
Très imposant (12 mètres de hauteur), Le Pouce de César Baldaccini est l'une des 60 œuvres d'art qui parsèment le quartier de la Défense à Paris.
Tout nu à Rio
Une joyeuse et étrange ronde à Rio. Dont on n'a pas encore compris, il faut l'avouer, le sens profond.
Un homme sans tête à New York (pas le nom de l'auteur)
Vivre en ville, c'est parfois à se taper la tête contre les murs : comme le montre la statue de cet homme sans tête placé devant l'immeuble Ernst & Young à New York.
Voilà, la visite est terminée. Si vous avez apprécié... n'oubliez pas le guide
si vous voulez voir l'ensemble des articles référents :
statues étranges du monde 1.
statues étranges du monde 2.
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Par Lyon en large le 23 Mars 2009 à 22:17Actuellement au Musée d'art contemporain de Lyon
Un monde très très enfantin, imaginaire, ou chaque tache devient un personnage. Beaucoup de matières, lesquelles ressemblent parfois à du pain d'épices. Comme elle le dit elle-même, ce en quoi je me retrouve bien, "j'expérimente tout à partir du moment ou celà tient'
ces peintures sont très délayées,
vous voyez tous les petits monstres aux yeux blancs
beaucoup d'épaisseurs, ainsi que aplication de gel épais. ou alors aussi, les toiles restent nues, Un travail original
la toile ci-dessous mesure juste ... 3m / 3
Aurez-vous l'envie d'aller voir de plus près ?
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Par Lyon en large le 17 Février 2009 à 18:03
Actuellement au musée des tissus de Lyon, rue de la charité, se déroule une exposition tout à fait exceptionnelle. Malheureusement pour moi et pour vous, le photos sont interdites, seul le catalogue vendu plus de 60 € permet d'avoir des souvenirs.
J'ai glané par ci par là quelques photos de ces splendeurs pour les partager avec vous.
Unique matériau de base le papier, pour tout, les tissus des robes, des paravents, des chaussures, des bottines, tout est en papier. Papier froissé, papier plissé, peint, teint, tout est fait à la main. Un travail de précision qui est tout simplement merveilleux.
Depuis dix ans, Isabelle de Borchgrave, peintre, styliste, metteur en scène ne consacre plus ses travaux qu'à un seul matériau : le papier. Elle découpe, plisse, froisse et peint.
Le résultat est difficile à imaginer ; il est tout à la fois finesse, tombé, moiré, soie, dentelle, damas, or, ivoire, bleuté, rose poudré... Les coupes sont à ravir et en empathie avec l'atmosphère Belle Epoque de l'atelier de Fortuny.
Des splendeurs à admirer dans le halo magnifique que l'imaginaire de Proust a donné à la maison Fortuny :
les chaussures et le bouquet de la mariée
Il y a a travers cette exposition une vraie promenade à travers les divers continents, époques.
Détail d'un tissu de papier broché
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Par Lyon en large le 21 Décembre 2008 à 16:22
Dans ce village il y avait un ancien relai de posteS'étendant sur 12 000 m², la Demeure du Chaos a l'apparence d'un vaste décor post-apocalyptique, sorte de no man's land militaire, où se côtoient de nombreuses installations artistiques : vestige de météorite, hélicoptère écrasé au sol, squelettes calcinés de voitures, inscriptions géantes peintes sur les murs, les sols et les toits, sculptures menaçantes de ferrailles rouillées, vestiges d'incendies, poutrelles et structures de béton de blockhaus...
Cette création collective figure notamment les scènes médiatisées de catastrophe, et des événements d'actualité comme les attentats du 11 septembre 2001 et les émeutes dans les banlieues françaises.
Cette Demeure du Chaos, initiée dès 1999 par Thierry Ehrmann (la trace des premiers tags de salamandre remonte quand à eux à l'été 2003), [1] rassemble et intègre 3 123 œuvres d'art, réalisées par plus de 70 artistes[réf. nécessaire] [2], dans un concept de perpétuelle création comparé à celui de la Factory [3].La Demeure du Chaos est également le siège de l'entreprise Groupe Serveur dont Thierry Ehrmann est président, et ses filiales, dont ArtPrice
Je me contente de vous faire partager cet évènement hors du commun. Pour plus d'infos les liens ci - dessous
http://issuu.com/lyonpoche/docs/demeure_du_chaos?mode=embedded
http://www.demeureduchaos.org/index.html
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Par Lyon en large le 13 Décembre 2008 à 18:19
TOUTES LES PHOTOS SONT PERSONNELLES JE LES AI PRISES LORS DE MA VISITE A CETTE TRES BELLE EXPOSITION POUR PARTAGER AVEC CEUX QUI MALHEUREUSEMENT POUR EUX NE POURRONT Y VENIR
JOYEUSE DOUCE ELEGANTE TRISTE SOUCIEUSE SEULE SAUVAGE INSAISISSABLE, LEGERE DECIDEE.
Je vais vous parler d'Emilie Charmy. Une découverte pour moi, aujourd'hui, dans le très
beau musée municipal Paul Dini à Villefranche sur saone, dans le Rhône.
http://www.musee-paul-dini.com/
Née en 1898 à Saint Etienne, elle fait sa première exposition à 17 ans.
sa première toile, la couturière.
Elle a eu une vie riche, pleine de rencontres, il m'a semblé comprendre que cette femme d'un autre siècle était libre. Elle a rencontré un maître, Jacques Martin chimiste mais aussi peintre, qui a vraisemblablement un lien avec le Jacques Martin lyonnais lui aussi, grand maitre, mais de la télévision.
Cette femme n'était pas belle, mais était très séduisante. La plupart de ses oeuvres qui sont des portraits, sont en fait des autoportraits. Contrairement à Frida Khalo qui s'est toujours mise en scène elle aussi, Emilie Charmy, livre au fur et à mesure de ses tableaux, toute sa diversité, tous ses changements, ses métamorphoses.
Elle utilise très peu les matières. Son amour des couleurs est plus représentatif. Elles s'imposent comme une composante essentielle de son style.
Elle se regarde dans un miroir, est-ce la solitude ? que l'on sent présente dans tous les autoportraits. Cet isolement vital, l'accompagnera tout au long de sa vie. Jour après jour,année après année, c'est un journal de bord au long court qui est écrit. Elle dit qu'à son chevalet, c'est quelqu'un d'autre qui agit à sa place, qu'une force s'exerce sur elle. Se peindre inlassablement.
Son amie Colette accepte d'être peinte elle aussi , même nue, c'est semble t il le seul nu accepté par la romancière.
Elle fera également des nus, osés pour l'époque, surtout peints par une femme.
Elle était provocatrice, avec ses portraits vêtue de bas rouges, couleur de bas réservé aux ""filles de joie "".
J'ai été séduite, et vous ? donnez moi vos impressions. Merci
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