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LUNDI 24 JANVIER GURUVAYUR
Il a fait très chaud toute la nuit, ventilo à fond, ca c’est bien passé.
Départ à 10 h, Sethu ! Avons-nous le choix ?? Même qu’on ne sait toujours pas ce qui nous a amené ici. Nous sommes au Guruvayur Devaswom Punnathur Kotta, je ne retiendrais pas le nom mais ce que j’ai vu.
Sur le parking des camions transportant des gros bouquets multicolores en papiers, j’apprendrai plus tard que c’est à vendre, ce sont des décors montés sur un socle de bois peint en bleu, que les hommes portent sur leurs épaules.
Ticket, caméra ? Oui, vidéo non !? Je triche un peu je l’avoue, jusque-là je ne me suis pas servi de ma petite vidée et nous sommes toujours en attente.
Une fois la porte passée nous sommes dans un parc d’éléphants semi nomades, enchainés, c’est une école de dressage. Le lieu est beau, la lumière aussi. Nous arrivons pour la toilette.
Avec des brosses, du savon et un jet, les animaux sont lavés. Comme c’est émouvant de ressentir que ces mastodontes, se prêtent avec un grand bonheur à cet instant de partage délicieux avec les nettoyeurs.
Ils répondent à toutes les demandes, couchés, sur le dos, sur le côté. Bien sûr, trop inattendu, trop exceptionnel, je vidéote. Il y a aussi un grand bassin et là aussi, un grand bain. Quasi immergé, de l’éléphant on ne voit pratiquement que la trompe posée sur les défenses.
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DIMANCHE 23 JANVIER CALLICUT-GURYAVAYUR
Hier pas de temples Cela fait maintenant 15 jours que nous visitons des lieux sacrés. Lorsque j’approche, sans vouloir quoi que ce soit, mon cœur se met à battre. Puis à l’intérieur, je suis transportée, il tape si fort dans ma poitrine, qu’il me fait presque mal il me dit, juste, je suis là. Je peux dire que l’intensité augmente chaque jour, hier j’avais les yeux plein de larmes, bien que très heureuse. La vibration que je ressens est comme le vent, une sorte de souffle qui me caresse, une énergie. J’en ai parlé à mes compagnons de route. Ils m’ont fait des yeux tout ronds, car eux niet de chez niet. On est là pour visiter, point barre.
Petite contrariété pour Elyane, Sethu ne nous amène pas où nous voulons car notre destination n’a pas d’intérêt. Il prononce GURYAVAYUR et nous savons où nous sommes quand enfin on peut lire.
Cette ville est résidentielle, peu de monde, des villas individuelles sous les arbres, de belles bagnoles.
Le temple Kéralais, attire de nombreux pèlerins, Pour limiter un peu la chaleur lorsqu’ils attendent sous un gigantesque préau en tôle, il est muni de ventilateurs.
Des chicanes virtuelles, pour réguler, la file est si longue. C’est le côté droit du préau. Côté gauche un auditorium, gratuit, nous assistons encore une fois à un BARATHAYNATIAM, Surprise, dans les danseuses agiles et gracieuses, un petit gars, qui bénéficie des mêmes adjectifs.
Nous nous approchons du temple pour le visiter, mais non, allowed, ce temple n’est pas un lieu de promenade pour touristes qui prend des photos. Je prends des photos de la façade, j’aperçois par la porte grande ouverte les brahmanes en train d’officier ? D'après les infos que le glane, ici dans ce temple, chaque jour au moins 100 mariages sont célébrés.
La route a été longue la chaleur devient très intense, je rentre me prendre une bonne douche.
Je me fais aider pour expliquer que j’aimerai être massée avec un filet d’huile tiède, comme vu sur un reportage sur les soins chics et chers. Bref ! on ne va pas parler d’argent.
Un signe, m’invite à suivre sur le champ, deux jeunes filles vêtues d’un sari blanc. Arrivée, je quitte mes chaussures. Je me retrouve dans l’institut. Gestes après gestes, je me retrouve bien nue. Un petit escabeau 3 marches en bois, une grande table en bois.
Je m’allonge. Les deux jeunes filles revêtent un tablier vert, prennent un bol d’huile tiède, m’enduisent et me massent toutes les deux d’un geste symétrique. Avant de grimper, avec l’huile aussi, j’avais eu le massage crânien.
La belle sacoche tressée du vélo
Relevée, aidée bien sûr, c’est une patinoire, un petit coup dans une étuve et douche. Je les regarde, pas une seule goutte d’huile n’est arrivée sur leur tablier. Je reviendrai l’après-midi pour un soin plus traditionnel.
Pas de chichis, pas de peignoirs blancs super moelleux, pas d’éclairages en verre de Murano, j’ai apprécié le soin qui était dans l’essentiel
Je n’ai pas eu beaucoup de mal pour m’endormir
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je vous remercie de me suivre, même si les évènements dont je vous parle sont passés depuis longtemps. Mais les capirces d'internet m'ont bien perturbée
SAMEDI 22 JANVIER MYSORE CALLICUT
L’étape qui nous attend est un peu longue, Si Sethu continue de conduire a 45 de moyenne, on n’est pas rendu ! La ville étape n’est pas très importante, je souhaite que la guest house soit correcte, et trouvée rapidement, car mes potes grisent facile.
Nous partîmes à 9 h 30 et arrivâmes… quand nous, mais très longtemps plus tard.
Sur la route toute pas large, truffée de camion, le José Bauvet du coin a mis le feu à 1 pneu, arrêt pendant près d’une demi-heure. Notre chauffeur a décidé de nous emmener dans une réserve naturelle de BANDIPUR dans les montagnes NILGIRI HILLS ce qui nous fait une rallonge de 40 km, Arrivés au guichet, qu’apprend-on ? Il est 11 heures, que les départs pour les visites de la réserve, sont soit à 6 heures du matin, soit à 16 heures. Ça grogne dans la voiture. Un petit repas et nous redescendons la route, car nous nous trouvons assez haut, à 30 km, « « la route a énormément de gendarmes couchés, et, un animal de la réserve peut traverser. Oui, oui, mais bien sûr !! » » Un éléphant rose par exemple.
Nous entrons dans la réserve WAYANAD La, sous nos yeux, à 10 mètres, des éléphants sauvages qui traversent paisiblement.
Nous sommes dans une forêt majestueuse de bambous immenses, fleuris, qui chantent dans le vent. Ce sont de vraies cathédrales
Encore un de mes innombrables moments de grâce. Je vois également des Chitals ou cerfs mouchetés, en pause-café sous les arbres, il fait chaud. Le temps de prendre une photo et ils partent dans un coin plus tranquille. De nombreux singes quasi apprivoisés, qui se dressent pour nous réclamer de la nourriture. Vu le nombre de guenon a gros ventre, je pense que pour elles c’est le moment de mettre bas.
Nous avons vu de très nombreuses plantations de caféiers, à l’ombre des hévéas, puis ensuite les plantations de thé, des buissons très verts qui forment de beaux dessins dans la nature en forme de coussin.
La cueilleuse
très heureuse de nos rencontres, nous arrivons dans notre ville étape, dans un embouteillage comme d’ab,
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JEUDI 20 JANVIER MYSORE
Cette nuit 3 heures de sommeil je reste sur mon ordi, à mettre mes photos en ordre, envoyer des mails, assise sur les toilettes, pour ne pas réveiller ma coloc. Toute la journée sera dure, nous avons décidé un départ à 8 h 30, pour éviter la chaleur et l’arrivée des pèlerins En même temps, l’espace de peu de temps, je me plais a les côtoyer, ce n’est pas Lourdes. De la couleur, une foi intense qui est si épaisse qu’elle est presque visible.
Nous arrivons à CHAMOUNDI HILL, car mine de rien c’est à 1062 m. Après quelques pas, comme partout, les petits marchands nous proposent les mêmes cartes postales depuis CHENNAI, car dans il n’y en a que 4sortes X 10 cartes, dont au moins 3 sont les mêmes. Elles ne sont pas très chouettes, mais quand même je cède.
Sur la route, le point de vue sur Mysore est bien, mais la ville est dans la brume, c’est un peu dommage. Arrivés au village le temple SRICHAMUNDESWARI , est dominé par un Gopuram de 42 mètres, c’est un lieu extrêmement visité, les pélerins arrivent par cars entiers. Les femmes sont mques dans leurs saris multicolores, je les observe quand comme moi, elles s’arrêtent pour toucher ou demander le prix d’un article de bimbeloterie.
Nous découvrons ensuite le village, qui est en passe de devenir une ville. De belles maisons, même une avec des bow-windows, avec des verres miroir sur l’extérieur pour préserver l’intimité.
Des constructions de maison à étages, de belles motos rutilantes, flambant neuf.
Un énorme contraste avec les mendiants estropiés qui nous barrent la route. Je ne suis fait faire les gros yeux car pas assez généreuse. C’est juste une anecdote.
Nous visitons un musée, sur la place une statue célèbre que j’aurais 4 fois sur mes cartes, le démon King.
Nous attaquons les fameuses 1 000 marches, mais ouf !! nous n’en faisons que 200, je le sais car a la 800eme c’est gravé dans le sol.
Sur le sentier encore des élèves
Rencontre de la statue de Nandi, le Taureau de Shiva, sculpté dans un bloc en 1659. Nous quittons le sentier des pèlerins, on monte dans la voiture,
Dans Mysore une curiosité, une cathédrale Catho bien sûr, des années 1940, je vais y jeter un coup d’œil sans conviction, j’en suis ressortie dans le même état, sans conviction. A l’extérieur, des enfants en uniformes, assis à même le sol, comme leur maîtresse, sont en cours d’anglais.
Quelle journée. En sortant une nuée de gamins vient vers moi, allez à la louche 15, ils décident en vrac de me serrer la main, de me demander d’où je viens et quel est mon prénom. J’en ai reconnu qui sont venus au rab en faisant 2 tours. Comment imaginer qu’une scène comme celle-ci puisse exister. Merci pour le cadeau les mômes.
19 heures,
Tiens et un petit thé réconfortant, pas mal non !. Sitôt dit, sitôt fait dit-on, mais la ca ne s’est pas passé comme ça
De l’eau dans le gobelet métal, puis mise de la fiche d’un thermoplongeur dans la prise, puis… éclair et noir complet. Nous venions de faire disjoncter l’hôtel.
Quelle grosse journée.
a bientôt, c 'est pas facile de trouver une connexion avec mon portable
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VENDREDI 21 JANVIER MYSORE
Pleine bourre ce matin, ça va pêter les enfants, Hier vous avez mangé votre pain blanc.
Ma pépette a 7 ans aujourd’hui, 7 ans qu’elle est un de mes rayons de soleil préférés. Dommage, je ne l’ai pas au téléphone. Heureusement encore aujourd’hui j’ai internet, je lui laisse un message.
Nous partons pour SRIRANGANATHA SWAMI, un temple bien sûr, tout en granit, qui se trouve dans une ancienne ville fortifiée d’une une triple enceinte à l’origine, depuis, pas mal démolie. La façade n’est pas grande, mais une fois passé la porte, des colonnes sculptées et d’autres nombreuses ont des ébauches seulement pourquoi ? Va savoir A l’inverse de nos églises, ces lieux sont vivants et très habités.
Ici, comme ailleurs, nous croisons beaucoup d’enfants, des écoliers car en uniforme, visitant tous les lieux soit religieux historiques
Sethu nous arrête pour voir une ancienne prison, où Tippu Sultan a enfermé des officiers anglais. Il faut monter les marches pour voir dans un trou en contre bas un toit et en dessous des arches, rien d’autre. Les prisonniers étaient attachés au mur, rien à envier avec Cayenne.
Palais TIPPU SULTAN (daria daulat bagh) une résidence d’été, construite au milieu de grand parc avec des arbres énormes, dont des manguiers en fleurs dont nous connaitrons pas la saveur des fruits, des massifs de zinnias multicolores sertis de pierres d’une forme particulière, Elyane m’apprend que c’est une forme typiquement Mongole.
Le palais est en bois, entièrement peint par la main de l’artiste (hihihi) nous n’aurons l’autorisation de photographier que depuis les marches. Des décors floraux sur les murs, au plafond, des fresques illustrant la vie à la cour, à la campagne ou des batailles, fourmillent de détails qui se lisent comme un livre.
De beaux portraits aussi à la mine de plomb, des esquisses épurées, de ses fils.
Toujours dans l’enceinte, une mosquée jaune, peinte et repeinte pour être belle, dans laquelle les minarets servent de pigeonniers.
Dans l’élaboration du programme il y a quelques mois, un truc : une petite ballade sur la Cavery River, belle idée, mais sans compter que les eaux doivent être hautes. De nombreux rochers affleurent, qui font de petits rapides Notre envie de faire le marin devrait pouvoir être satisfaite plus tard.
Des Ghats, chez nous des marches, taillées dans le granit permettent de descendre au bord, d’étendre le linge, après l’avoir lavé tout en parlant et riant.
Il y a beaucoup de musulmans et femmes voilées qui bien sûr ne cherchent qu’à être tranquille sous leur voile, les autres femmes elles paraissent plus libres,
Retour Mysore
Dans un magasin avec mon amie, nous commençons à chercher nos mots, construire des phrases pour répondre aux questions des deux vendeurs et peut-être propriétaires du magasin. Nous apprenons qu’ils sont mariés, mais aussi qu’en Inde, tous les hommes sont polygames, toutes religions confondues, l’un deux a 2 femmes et seulement un enfant, ce qui fait bien rire le beau brun en face de moi, qui nous dit, moi je n’ai qu’une femme mais 6 enfants. Ainsi nous apprenons pas mal de chose Nous sommes ravies de tout ce que nous avons pu apprendre.
Demain on plie bagage.
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MARDI 18 JANVIER BENGALORE MYSORE
Départ de l’hôtel à 9h30 pour faire les 130 km qui mènent à MYSORE. Mal dormi, je m’endors par touches successives. En route un 1er arrêt pour voir le temple Ganesh en or, pas ganache en or, attention !!4 énormes Ganesh sur le toit d’un temple, disposé en croix avec de multiples bras. Il est là, entre ne maison et la route. Il brille sous le soleil qui s’annonce particulièrement chaud.
Je trouve la route longue et demande a Sethu si il a des limitations de vitesses, si on ne peut pas aller un peu plus vite, il me répond que non, que nous sommes des touristes, qu’il faut admirer le paysage. Que dire ensuite ?? La végétation change, des rizières, des bananeraies, des plantations de mangues, de la canne à sucre, oui mais sur 130 bornes !!
2 eme arrêt. C’est la foire mensuelle des bœufs. Nous traversons les 4 voies en pensant que nous sommes en Inde, donc conduite à gauche. La devant nous des milliers de zébus avec les signes spirituels de leur appartenance, un anneau et une fine corde dans le museau pour tous de beaux décors de cornes. Les fermiers, car je ne sais pas comment les appeler, nous voyant arriver avec nos apn, s’approchent en souriant. Ils demandent à être photographiés avec les bêtes, ils me proposent de l’eau, je refuse poliment, prétextant rejoindre mes amis. Je ne veux pas le vexer, ni prendre une belle tourista. Cette foire est immense et s’étale sur au moins 3 km, jusqu’à la porte d’une petite ville Nous remontons dans la voiture. Des hommes amènent des bêtes, d’autres viennent d’en acheter et les rentre.
Mais nous sommes loin d’être arrivés. C’est juste une agréable diversion.
OUF ! Quelle heure est –il madame ?? je n’ai pas envie de rigoler, il est 14 h 15, nous sommes dans une nouvelle ville, fatigués par ces km avalés à 50 à l’heure. C’est tard pour chercher un hôtel dans une ville étape. Nous en visiterons 3, et enfin à 16.30, nous passerons à table. La chaleur m’offre une jambe rose violet du plus bel effet, j’ai vraiment mal. Ca m’apprendra a oublier les cachets de mémé pour la circulation du sang.
Que faire maintenant ? eh bien allons découvrir le marché couvert. Nous nous lançons dans l’aventure après avoir dit à demain à Sethu. La ville est très petite par rapport aux méga que nous avons vues Juste 700 000 habitants. Pas difficile de repère.Tu sors de la ruelle en terre, tout droit et à gauche. Nickel
Découverte du marché DEVARATA par le quartier des fleurs odorantes, juste des jasmins blancs et orange. Les hommes, femmes et jeunes ado, en lotus le plus souvent sur leur table, enfile des milliers de fleurs pour les colliers d’offrandes, ou se parer les cheveux. C’est une immense jardin, de quasi une seule variété de fleurs. Dans ce marché également des vendeurs de parfums, Je me prête volontiers au jeu de la découverte des odeurs, qui sont, il faut bien le dire super. Plus loin, un homme qui parle un peu le français me parle de Zizou et me montre son cahier où le Zizou lui a fait une dédicace. Je le prends en photo avec son cahier devant lui, comme dans les films quand il y un otage et qu’il faut situer la date, puis me donne son adresse sur le marché afin que je la lui envoie. Marché conclu.
Je fais quelques emplettes, entre autres des clous de girofle, de l’anis . Nous cherchons une pharmacie car les rhumes s’enveniment et ma jambe est douloureuse. On trouve le quartier des pharmacies, et le Zandu balm qui devrait venir à bout de tous nos petits tracas.
Bon, c’est pas tout, où est l’hôtel, nous nous repérons, enfin avec quelques avis différents, puis bien sûr nos repères s’effacent petit à petit, pour ne plus du tout savoir où nous sommes. Je vous l’ai dit, ces gens sont adorables, là encore nous allons en avoir la preuve. Nous demandons notre chemin a une commerçante, en lui montrant la carte de l’hôtel. Ni une ni deux, elle appelle et demande la route à suivre, puis un homme dans la boutique se propose de nous montrer le chemin. Bon il s’est un peu perdu et moi j’ai perdu mon calme intérieur je n’en pouvais plus. Il nous a menés dans la nuit noire à travers des ruelles qui sentaient la pisse, le curry et le joint. Nous venions de quitter un monde pour rentrer de plain pieds dans une autre.
Une fois à l’hôtel, à 19 h 30 je prends une douche froide au baquet, car trop froide pour me mettre dessous, un bon bain de pieds, j’applique un mélange de biafine et du baume souverain au camphre, Ma copine me prête ses bas de contention, et j’essaye de dormir. J’interdis à quiconque de me photographier avec mes chaussettes noires en chemise de nuit.
Le sommeil sera interrompu, ce qui me permet de taper mon journal de bord. J’entends les bruits de la nuit, une femme qui pleure, de vrais sanglots pendant très longtemps, des chiens qui se battent et jappent,
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LUNDI 17 JANVIER 2011
J’ai tout effacé ma journée, je recommence donc
10 heures en route pour le parc biologique de BANNERGHATTA . Pour visiter le parc, nous montons dans un bus grillagé, style CRS . Vroum vroum, je m’installe à coté du chauffeur, la place du guide .. il me dit OK , quelle chance. Nous arrivons devant un double porte énorme, grillagée, à ouverture manuelle. L’ouvreur est lui aussi derrière un double grillage. Tiens ! qu’allons-nous découvrir’ ?.notre première rencontre, des ours au nez pointu comme des fouisseurs, une fourrure noire très épaisse et des griffes à déchiqueter un demi bœuf. Ils sont assez nombreux. Je demande à celui qui m’a cédé sa place de prendre mes photos, il accepte, je peux me concentrer pour voir.
Une nouvelle double porte, nous changeons d’univers , nous sommes chez les lions. Les lions sont trop loin, mais la lionne avec son petit, là tout près, Il joue, se détend le dos sur un arbre. Les clic et clac crépîtent.
Ici, ici, le bus fait une savante manœuvre. En dessous, juste la tête et un peu le dos, un gros tigre fait ses abblutions. Clic clac, c’est dans la boîte ainsi que dans ma tête
Ici, ici, sur une dalle deux somptueux tigres blancs. Ils prennent des poses différentes, comme habitués à être photographiés. Nous apprenons que la plupart des animaux de ce parc viennent de cirques ou sont des animaux trouvés dans la natures n’ont pas la même SPA que nous
L’ensemble des installations est sur un terrain de 11 330 ha
Quoi holiday ?! le palais que nous devons visiter demain sera fermé, nous devons partir rapidos . Faim, s’en fout, soif s’en moque. Nous ne satisfairons nos besoins qu’à 17 heures, aucun regret la visite d’un peu plus d’une heure est intéressante. Nous sommes les seuls, suivis pas à pas par un monsieur. Pas de photo, ils nous demandent 800 roupies Nous ne trouvons pas une seule carte postale non plus. C’est un des nombreux petits logements de la famille Wodeyar,
De retour de cette grande journée, allez au bazaar, faire de nouvelles découvertes. Nous sommes dans le rayon « passementeries » Je voudrais tout, des rubans larges, brodés main, chacun différent est magnifique.
Nous rentrons à pieds, à travers les bus décorés, les vaches peintes en jaune, les échoppes, les motos, tuk tuk et la poussière. L’eau de la douche est bien cra cra
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