DES MOTS UNE HISTOIRE 78
Boon-joour à tous, vouous êtes nom om breux au au jourd’hui, pou our assister à à la con on férence sur les anges.
Nous étions dans le musée religieux de Fourvière, jouxtant la basilique, Une bonne sœur un peu âgée, vêtue d’une robe grise qui frisait la pauvreté, avec des chaussures moniales sans chaussettes, en Octobre, dans cette région, il commence à faire frais. Elle ne manquait pas de vitalité Ses cheveux, blancs et clairsemés, étaient retenues par des peignes transparents. Elle n’avait rien pu faire pour une barbe, qui n’était pas naissante. Dans mon imaginaire, je la vois bien comme infirmière, auprès des grands blessés.
Do onc, vo ous êtes da ans un lieu sa a cré, a avez-vous bien é éteint votre portable. Au au jourd’hui a avec ces cho o ses mo o dernes, il fau aut penser à tout. Elle était vraiment charmante, sans prétention, j’ai un peu honte au fond de moi, de me moquer de sa manière de parler, qui était tout, sauf raccourcie.
La conférence devait durer 1 h 30. A ce rythme soit nous passions à côté d’un tiers, soit on faisait la fermeture.
Ah ! vou ous voilà Mo o o nsieur Firmin, nous vo ous attendions a avec impatience.
Ma sœur c’est Fabien, Exc u sez moi.
Sa tête vibrait au même rythme que ses mots hachés, ils oscillaient comme un palanquin sur un dos d’éléphant.
Ouf ! Monsieur Fabien était le conférencier, Jeune, blond, le crâne rasé, une barbe blonde, elle aussi, Rasée de 3 jours peut être !!.les yeux bleus pétillants d’intelligence et de malice. Il était très à l’aise, ne manquait pas d’humour. L’embonpoint ne le guettait pas. Vêtu de noir, des soucis de détails évidents, le petit gilet à double bouton, le pantalon slim et les bottes, le tout devait tenir dans un petit 40 sans prétention.
A alors ?! vo vous étiez pe erdu ? Non, j’étais devant une délicieuse tasse de café, j’admirais le paysage, la ville en-dessous, dans une telle lumière, avec cette clarté, j’étais ébloui de plaisir, j’ai saisi l’occasion de me nourrir de cette beauté . Nous allons pouvoir commencer.
Parmi vous il y a de nombreux visages connus, merci d’être aussi fidèles à mes conférences. …. Le discours est bien rôdé, il est sympathique, souriant, nous sommes silencieux.
Vous l’avez peut-être déjà remarqué, le parquet sur lequel nous somme craque. C’est le parquet d’origine, il ajoute un vrai plus au ressenti du lieu, Il a subi quelques soucis, mais pas l’irréparable, il est là pour nous accueillir…
le Christ que vous pouvez admirer , dans nos temps modernes serait un homme dénutri, le marasme se traduit ici par une maigreur extrême, comme malheureusement certains petits enfants du Soudan, le subissent aujourd'hui.
Cher monsieur, je vous vois avoir des inquiétudes dans les jambes, vous vous balancez d’une jambe sur l’autre, cela me donne l’occasion de vous parler de l’encensoir que vous apercevez ici, qui était lui aussi balancé par un thuriféraire, c’était à lui que revenait ce devoir ministériel, en tant que supérieur des enfants de choeur. admirez le travail..
Après être restés super attentifs, mais debout, Geneviève était tellement fatiguée qu’elle avait l’impression d’entendre hurler son dos.
Pas de prompteur, pas de papier. Chapeau Firmin, non Fabien.
La prochaine fois nous changerons totalement d’univers, nous parlerons du gang des lyonnais. Ah oui, chère madame, nous nous éloignons un peu de l’Eglise, Il n'y aura pas de muséen plutôt de la cambuse, par d'anges mais des fourbes, d'environement un peu glauque, de fuite, de cavale, mon discours se rapprochera cette fois-ci de San Antonio.
Merci à tous
les mots à placer dans le texte :
thuriféraire - prétention - vitalité - infirmière - devoir - marasme - raccourci - palanquin - occasion - irréparable - cambrousse - fourbe - glauque - ministériel,
je n'avais pas vu que "pigouiller" avait été rajouté, en même temps dans un lieu comme celui-ci, que peut on bien pigouiller ? je vous le demande. on ne va pas se brouiller pour si peu (lol)
sont le résultat de la cueillette d' OLI VIA