-
LYON : montée de la "gd COTE"
maintenant c'est une très belle rue, agréable, agrémentée sur le parcours par des petits ilots de verdure où viennent se détendre, de nombreux promeneurs,
mais avant
et encore avant, grâce aux archives du net
c’est le chemin naturel emprunté depuis la préhistoire. Elle a toujours été la voie principale entre Lyon et le plateau (la croix rousse)
Une des plus belles rues de Lyon,
au XIXe siècle
les religieuses de la Déserte en 1296, occupent un couvent ; l’urbanisation de cette rue a été faite dès 1500.
Beaucoup de ses maisons ont été détruites au profit d’une esplanade dominant la ville.
Elle a été modernisée plusieurs fois, est quasiment piétonne sur toute sa longueur. Légèrement tordue, en forte descente, les petits commerces sont nombreux tout au long de son parcours
le pavage a deux époques
Des immeubles avec fenêtres à meneaux, ou plus récents qui essaient de se fondre dans la couleur
Petit souci avec un immeuble HLM qui détonne par sa hauteur, six étages, et un parking couvert par deux dalles de béton.
De belles façades en courbe, des maisons anciennes, les plus anciennes du début du 16e siècle. Elles ont de deux à quatre étages.
En 1835, c’est ici que le premier magasin coopératif fut implanté par Michel Derrion et Joseph Reynier. Les deux glorieux précurseurs le furent sans doute trop, aussi, ils durent partir finir leurs jours au Brésil en tentant d’y introduire leurs méthodes. Une plaque en rappelle le lieu
Il est impossible d’ignorer les tags, effacés régulièrement, ce qui pour les tagueurs font de nouvelles surfaces à investir.
En faisant mon itinéraire avec l’idée de mon papier, j’ai découvert de nouvelles traboules. J’en franchirai la porte sous peu
j'espère que cette petite balade dans la rue de la Grand Cote ne vous aura pas trop essouflé, c'est bon pour le coeur y'en a qui disent
à la revouillure, je vous pète la miaille
Tags : lyon, grand cote, couvent, maisons, histoire
-
Commentaires
Justement j'y étais jeudi soir. Pour monter ça va, mais dans l'autre sens argh !
Sympa ton reportage, et belle idée d'avoir mis les photos d'avant aussi.
Bien sûr je voulais dire l'inverse : "descendre ça va, remonter bonjour des dégâts au niveau du souffle !"
la mise en place est un peu cahotique, je recommence un peu trop souvent. Merci de vos mots d'encouragement
bisettes
6LOUISMardi 7 Juin 2016 à 16:48Bonjour étant gone, j'ai parcourus pas mal de traboules peut être pas toutes, il y avait des escalies en colimaçon étroits, des cours intérieures, la grand cote était pavé les voitures montaient doucement et en face de chez moi il y avait une épicerie avec une grande pancarte publicité "Y a bon banania" je la trouvait rigolote et mon école était sur le plateau de la queue rousse ! Disparue tout cela juste des baraque neuves, j'aurais bien aimer les revoire ces traboules, plus grand j'y aurais découvert plus de chose nan nan belin,beline je n'ai jamais croidé la mère Cotivet n'y avait qu'écouter ma mère ha ça c'était du Yonnais pur cochon!
-
Mardi 7 Juin 2016 à 17:16
bonjour Louis, quel plaisir de lire ce super commentaire. Ca me donnerait presque envie de tenir à nouveau ce blog. Pour le moment c'est pas dans les clous
Vous êtes peut être encore yonnais et queuroussien même, ceci pour vous dire que mercredi 15 juin à 20 heures au ciné cifa St Denis, sera projeté un film sur les, nos, THE, arêtes de poissons, que tout le monde nous envie. J'espère pouvoir y aller, j'ai eu la chance, une nuir, il y a longtemps, de descendre dans les entrailles de ion.
bonne soirée,
Nicole
-
Ajouter un commentaire
Il y a bien longtemps que je ne l'ai empruntée et encore très peu, agréanl de la revisiter avec toi !
Bon début de week-end - bisous