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l'ascenseur
Chez Brunô
Encore une idée dont on ne sait où il va les puiser
Récit : l’ascenseur, poème ou texte
Dans lequel ne sont pas utilisés les mots : ascenseur ; monter ; escalier ; immeuble, cage et étage
Ma participation :
Il était une fois un personnage spectaculaire, très imagé, plein de charme et de sensibilité qui répondait au doux nom de Zaza Napoli, c'était un travesti, qui jouait un extraordinaire personnage de théâtre.
Perruques, maquillages outranciers, timbre de voix ultra travaillé, il était impossible de se rappeler la vraie voix de cette merveilleuse Zaza, follement amoureuse. Elle qui se plaçait entre Edwige Feuillère et Yvette Horner.
Les robes, les froufrous, les plumes roses, coutaient extrêmement cher, c’était vulgaire, outranciers dans cette période des années 1950.
Le producteur aurait apprécié un texte plus élégant, plus correct. Le nom de la pièce était choisi, mais dans un éclat de rire, il a été proposé ‘prout’. Ce qui est loin de l’espace clos dans lequel cela se passe ? Une sorte de volière, une ménagerie,
Il n’y a pas de barreaux, pas de grillages, c’est une sorte de clapier, dans lequel les protagonistes sont enfermés, au propre et au figuré
Pour arriver à prendre l’élévateur social, gravir une après l’autre les marches et se rendre au dernier palier ; il leur aura fallu emprunter de nombreux gradins Ils ont beaucoup déambulé dans ce dédale des idées reçues.
Lorsque les spectateurs sont rentrés dans leur univers restreint, une sorte de
prison sociale ils ont beaucoup ri, mais au fond, dans ce monte-charge ludique, installé dans un gratte ciel en guimauve auront-ils reçu l’échange du renvoi qui permet d’élever des fardeaux plus aisément ?
Nicole Fleuret nov 2009
Tags : lequel, sorte, charme, ascenseur, personnage
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Commentaires
Bravo de nous inviter sur les chemins de tes reflexions ascensionnelles
Bises
bah ce sont seulement des laches
mais c'est bien ton récit
bone continuation et bonne journée .
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Quel peps dans ton texte!
Bravo pour cette performance.